Les actionnaires Ameyar contestent la cessation de parution du quotidien "La Tribune" - DIA
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Les actionnaires Ameyar contestent la cessation de parution du quotidien « La Tribune »

DIA-10 août 2017: Les héritiers Ameyar, principaux actionnaires de la SARL omnium Maghreb presse, éditrice du journal « La Tribune », contestent la décision de cessation de parution de ce quotidien, prise mercredi par deux autres actionnaires, a déclaré jeudi à l’APS la veuve de Kheiredine Ameyar.

« Nous contestons la décision portant cessation de parution du journal et nous exprimons notre solidarité avec le personnel », a indiqué la veuve Ameyar qui a qualifié la mesure d' »illégale » compte tenu, a-t-elle expliqué, « des parts de chacun des associés dans la SARL ».

La Tribune a cessé de paraître depuis ce jeudi suite à la décision de deux actionnaires d’introduire en référé une demande auprès de la justice pour la cessation des activités de la SARL.

« La Tribune doit reprendre. Le titre ne doit pas mourir sur une décision de deux associés minoritaires », a-t-elle ajouté, faisant part de son intention d' »animer incessamment une conférence de presse pour mettre la lumière sur la situation de la SARL ».

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les héritiers Ameyar se sont dits, à travers un communiqué, « surpris » d’appendre la cessation de parution du journal suite à « une décision de deux autres actionnaires, Tifaoui Cherif et Djerad Djamel », tout en s’interrogeant sur « l’assise légale d’une telle décision ».

Les héritiers Ameyar indiquent qu’ils « vont saisir le tribunal de Sidi M’hamed en septembre prochain afin de tenir une assemblée générale extraordinaire pour statuer sur l’avenir rédactionnel mais aussi lancer un audit de la SARL OMP ».

De son côté, M. Tifaoui estime qu’il était « impossible » pour le journal de continuer à paraitre, au vu de « la situation  financière de la SARL, qui est déficitaire depuis 2002, ainsi que des problèmes d’ordre statutaire ».

Le collectif du journal a indiqué, dans un communiqué, qu’il refusait la mise à mort du journal, appelant « les responsables à tous les niveaux à réagir pour trouver une solution permettant au journal de continuer à jouer son rôle de média et de vecteur de l’information ».

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