Alger: les précipitations enregistrées à Draria ont dépassé celles de Bab El Oued en 2001
DIA-26 octobre 2021: La quantité des pluies tombées à Draria (Ouest d’Alger) a atteint près de 144 mm jusqu’à 7h de la journée de dimanche, enregistrant ainsi un record par rapport aux pluies enregistrées dans la commune de Bouzaréah durant les inondations de Bab El Oued en 2001, a indiqué un communiqué des services de la wilaya d’Alger.
« Les pluies tombées au niveau de Draria (près de 144 mm) ont enregistré un record plus que celui enregistré à Bouzareah durant les inondations de Bab El Oued en 2001, qui est de 132 mm », a précisé la même source, soulignant que la moyenne annuelle des précipitations enregistrées au niveau d’Alger « s’élève à près de 600 mm, alors que le taux de précipitations observé, samedi, à Draria est de près de 20 % et ce dans un délai de moins de 24 heures ».
Les services de la wilaya d’Alger ont souligné que « les stations de la Société d’eau et d’assainissement d’Alger (SEAAL) ont enregistré jusqu’à 7h des précipitations dont les quantités ont atteint 144 à Draria, 126 mm à Ain Benian, 100 mm à Baba Hassan, 88 mm à Kouba et 76 mm à El Kharouba ».
Il s’agit également de Tafoura (64 mm), Bordj El Kiffan (63 mm), Bab Ezzouar (41 mm), Rouiba (28 mm) et Ain Taya (23 mm).
Les précipitations étaient élevés au niveau des régions ouest de la capitale par rapport aux régions est », a ajouté la même source, précisant que « les agents de la protection civile et les différents établissements concernés de la wilaya d’Alger poursuivent leurs efforts face à ces intempéries ».
Mellah hocine
Le problème qui persiste depuis ces inondations de Bab El Oued , ce sont ces avaloirs bouchés, non entretenus ajouté à l’incivilité des citoyens qui jettent leurs poubelles n’importe où et qui ne sont , malheureusement, pas ramassées au bon moment .
Sinon que les précipitations soient plus importantes que celles de Bab El Oued , c’est cet entretien de la voirie qui laisse à désirer. N’oublions pas, aussi, ces constructions anarchiques , non suivies par les pouvoirs publics , qui ne laissent aucune place aux voies d’évacuation des eaux pluviales.
La nature est telle que l’homme doit prendre ses précautions afin de ne pas la subir.