Algérie-Liban : vers l’extradition de Bouchouareb après la signature d’un accord l’extradition de criminels
DIA-26 février 2022: Sale temps pour l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchaoureb qui se serait refugié au Liban, après qu’un mandat d’arrêt international eut été lancé par la Justice algérienne pour son extradition. A cet effet, l’Algérie et le Liban signeront, aujourd’hui samedi à Beyrouth, deux conventions judiciaires relatives à l’extradition de criminels et à la coopération judiciaire dans le domaine pénal, selon un communiqué du ministère de la Justice.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi se trouve actuellement au Liban pour signer ces deux conventions.
Pour rappel, Bouchouareb a fui la France où il résidait de peur d’être extradé vers l’Algérie. Il se serait refugié au Liban, pays qui n’a pas signé de conventions judiciaires avec l’Algérie pour l’extradition des personnes recherchées par la justice algérienne.
A la faveur de la signature de cette convention demain samedi, l’ancien ministre sous l’ère de Abdelaziz Bouteflika, risque d’être remis ente les mains de la justice algérienne qui l’avait condamné à 80 ans de prison cumulés dans des affaires de corruption, notamment celles se rapportant aux usines de montages automobiles et du financement de la campagne électorale du candidat Bouteflika.
Bouchouareb aurait perçu des pots-de-vin de l’ordre de 7 millions d’euros de la part des hommes d’affaires activant dans le secteur du montage automobile. En Algérie, les biens de Bouchouareb ont été saisis la semaine dernière, à savoir une somptueuse villa à Cheraga où il y avait des bijoux de grande valeurs, d’importantes sommes d’argent en devises deux voitures de luxe de marques allemandes et d’autres biens de valeur également. D’autres appartements et des biens mobiliers ont été saisis à Alger. Ces saisies sont intervenues après que Bouchaourab eut vendu, la semaine dernière, deux luxueux appartements situés dans des quartiers chics à Paris.
Amir Hani