Algérie : Que retenir du match face au Bénin ?

DIA-14 septembre 2019: Fraîchement sacrée en terre Égyptienne et ce pour la deuxième fois de leur histoire, la formation Algérienne de football a voulu fêter dignement sa couronne. Pour ce faire, elle a choisi un adversaire pas des moindres en amical. Les Écureuils du Bénin, récents quarts de finalistes de l’expédition de la 32^ème CAN étaient les hôtes des Fennecs au Stade du 5 juillet en Algérie le lundi 9 septembre dernier pour le compte des journées FIFA. Exempts des rencontres préliminaires entrant dans le cadre du mondial Qatar 2022, les deux pays se sont ainsi donné rendez-vous pour des retrouvailles. Pour rappel, ladite rencontre est la 3^ème entre les deux équipes en moins d’un an et les fans n’ont pas hésité à parier sur NetBet. Au terme d’une partie qui n’aura pas été du tout facile pour les deux nations, ce sont les locaux qui vont finalement s’imposer sur un score étriqué d’un but à zéro. Le seul but de la partie est l’œuvre de Slimani à la 72^ème minute sur penalty. Après cette victoire qui fera surement du bien aux Fennecs, quelle leçon peuvent tirer les Algériens ?

Les Fennecs sur la même lancée que la CAN

Après avoir triomphé en terre Egyptienne, les Fennecs avaient donné rendez-vous à leur public au Stade du 5 juillet avec un adversaire qu’ils connaissent très bien. Les Ecureuils du Bénin, l’une des rares sélections à les avoir battues en un an et le choix. Restés dans la même poule lors des éliminatoires de la CAN 2019, les Fennecs s’étaient inclinés au Stade Général Mathieu Kérékou (GMK) l’année dernière lors de la quatrième journée. Cette seule défaite est restée comme une huile rouge dans le linge blanc de la formation Algérienne. Cette défaite aura aussi eu le mérite de les réveiller et faire une excellente CAN. En 7 rencontres de Coupe d’Afrique des Nations, les Fennecs n’ont connu aucune défaite. Ce premier match test post sacre ne pouvait bien tomber afin de confirmer leur suprématie sur le continent. L’adversaire idéal était donc l’une des formations ayant fait bonne mine en Egypte, mais surtout celle qui les avait battues presqu’un an plus tôt. Après cette rencontre, les Algériens sortent vainqueurs et continuent sur leur belle lancée. Ce qui fait une très belle série sans défaite pour Riyad Marhez et ses coéquipiers. Sans compter les matchs des éliminatoires et les rencontres amicales avant la CAN, cela fait une série de 8 matchs sans défaite. L’histoire se poursuit ainsi donc.

La solidité défensive

L’Algérie a remporté la dernière CAN beaucoup plus grâce à sa solidité défensive qu’à son secteur offensif bien fourni. Certes face aux Ecureuils du Bénin, la défense n’a pas tellement été mise à rude épreuve, mais dès lors qu’il y a des offensives béninoises, la défense qui a toujours fait la force de cette équipe répond toujours présente. L’un des enseignements à tirer de cette explication est que malgré l’enjeu qui n’est tellement pas de taille, la rigueur dans le travail imposé par Djamel Belmadi est toujours de mise. C’est grâce à cette solidité qu’elle (l’équipe) a pu vaincre les Lions de la Terenga du Sénégal en finale. Après le but matinal inscrit dans les 5 premières minutes en finale, il a fallu rester très solides et concentrés derrière pour triompher de Sadio Mané et de ses partenaires. Ce sérieux dans le travail défensif n’a pas disparu avec la consécration.

Le bloc collectif toujours

Face aux Ecureuils, les Fennecs ont fourni les efforts les uns pour les autres comme ce fut le cas à la CAN. Le football étant un sport collectif, ils ont su mettre une nouvelle fois les individualités au profit du collectif afin d’avoir un beau spectacle. A la perte des balles, le bloc était toujours là pour le sacrifice habituel. La formation Algérienne n’a pas perdu cette valeur là non plus.

L’attaque toujours problématique

Au fil des rencontres de la CAN, l’attaque Algérienne a eu du mal à s’imposer. Face à la sélection Béninoise, le même problème d’efficacité s’est produit. Il a fallu ce penalty de la 72^ème minute transformé par Slimani pour mettre les Fennecs hors de danger.

En s’imposant face aux Béninois, les Algériens ont confirmé leur main mise sur le football Africain dans un premier temps, puis ont fêté comme cela se doit leur sacre acquis en terre Egyptienne en juillet dernier.