Algérie-Tanzanie (4-1) : une victoire sans convaincre et Madjer continue de boycotter la presse
DIA-23 mars 2018: La sélection algérienne de football s’est imposée devant son homologue tanzanienne sur un score assez large de 4 à 1 qui ne reflète pas la physionomie de ce match amical, disputé ce jeudi au stade du 5-juillet d’Alger. Les protégés du sélectionneur national, Rabah Madjer, n’ont pas convaincu compte tenu de leur prestation quelconque devant un adversaire plutôt faible. En ce sens, beaucoup de travail attend Madjer au sein de cette sélection, avec une défense qui ne rassure pas et un milieu de terrain nul et peu entreprenant.
L’équipe nationale a évolué avec un dispositif tactique 3-4-3 qui ne semble pas convenir aux joueurs, lesquels ont eu du mal à s’imposer si l’on excepte quelques individualités. La première mi-temps a été très faible, les Algériens ayant développé un jeu totalement décousu et brouillon.
Avec un manque de cohésion manifeste, la sélection nationale errait sur le terrain, à l’image du revenant Carl Medjani qui n’aurait jamais dû revenir sur sa décision de prendre sa retraite internationale.
En revanche, l’équipe adverse a montré des facettes de jeu qui ont mis à nu les carences de l’équipe algérienne, à l’exemple de Samata qui a mis à rude épreuve la défense algérienne à plusieurs reprises.
A l’occasion de ce match amical, Madjer a incorporé de nouveaux joueurs évoluant dans le championnat local comme Benmoussa (USM Alger), Boukhanchouche (JS Kabylie) et El-Mellali (AC Paradou).
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Bounedjah (12′ et 80′), Kapombe (44′, csc), Medjani (53′) pour l’Algérie et Ramadhani (24′) pour la Tanzanie.
Pour rappel, l’équipe nationale disputera un deuxième match amical ce mardi contre l’Iran au stade de Graz en Autriche (18h).
A la fin de la rencontre, Madjer ne s’est pas présenté à la traditionnelle conférence de presse d’après-match. Dans le monde entier, des entraineurs de renom animent des conférences de presse malgré la défaite de leur équipe, ce qui ne semble pas être le cas de Madjer qui se met la presse sur le dos. Faible de caractère, Madjer, faut-il le répéter, continue de porter atteinte au droit à l’information du citoyen.
Il touche un salaire de 400 millions de centimes et ne daigne pas s’exprimer devant la presse nationale. Le comportement de Madjer explique en grande partie l’absence du public qui a boycotté le match Algérie-Tanzanie, disputé devant des gradins presque vides.
Nassim Fateh