Algérie : un excédent de plus de 17 mlds $ et augmentation des réserves de change en attendant l’adhésion au BRICS
DIA-26 septembre 2022: La situation financière de l’Algérie s’est nettement améliorée à la faveur de l’augmentation des prix des hydrocarbures, mais aussi de la relance de l’économie nationale qui enregistre une nette augmentation des exportations hors hydrocarbures.
Selon le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui s’exprimait ce dimanche à la clôture de la rencontre gouvernement-walis que « la balance commerciale a enregistré un excédent de 14 milliards de dollars à la fin août et il est prévu un excédent de plus de 17 milliards de dollars à fin 2022 ». De quoi rassurer les Algériens, mais aussi les hommes d’affaires et les investisseurs créateurs de richesses.
Il a fait savoir que la valeur des exportations hors hydrocarbures a atteint 4,4 milliards de dollars à fin août et devrait atteindre 7 milliards de dollars à la fin 2022. Mieux encore, les réserves de change ont enregistré récemment « une nette augmentation, dépassant ainsi le taux prévu », a-t-il dit. Cela s’est répercuté sur la valeur du dinar algérien qui a augmenté par rapport au dollar et à l’euro.
Autant d’indicateurs positifs qui augure d’une la relance économique, seul moyen de permettre à l’Algérie de disposer d’une économie performante.
Il faut aussi relever que la politique du commerce extérieur adoptée actuellement vise à « réguler et rationaliser les importations et non pas les freiner, contrairement aux allégations de certaines parties malveillantes, pour reprendre les propos du Premier ministre.
A travers les performances de l’économie algérienne, l’objectif demeure l’adhésion de l’Algérie au BRICS, un ensemble économique et politique qui comprend des pays émergents, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affiché, à maintes reprises l’intention et les efforts déployés par l’Algérie afin d’adhérer au BRICS.
Toutefois, il s’est monté réaliste quand il a déclaré que « même si l’économie se redresse, l’Algérie n’a pas encore atteint sa finalité, à savoir le développement de sont produit intérieur PIB de manière à pouvoir adhérer aux BRICS » et de rassurer « l’Algérie se prépare dans ce sens ».
En d’autres termes et au vu des résultats réalisés par l’économie nationale, malgré la crise induite par la pandémie du coronavirus, l’Algérie est sur la bonne voie pour adhérer au Brics.
Amir Hani