Les ambassadeurs des Etats Unis et du Canada commentent les changements politiques en Algérie
DIA- 29 juin 2019: Silencieux depuis le 22 février, les ambassades des Etats-Unis et du Canada ont commenté officiellement les derniers changements politiques en Algérie. Lors des réceptions des Etats Unis et du Canada, les deux chefs de missions ont un discours optimiste et ont salué les mouvements populaires en Algérie et cela en présence des ministres du gouvernement Bedoui.
Ainsi lors de la fête des Etats Unis tenus le 26 juin, l’ambassadeur américain Desrocher a notamment déclaré: « Nous avons tous observé avec attention particulière le peuple algérien écrire pacifiquement un nouveau chapitre de l’histoire extraordinaire de ce pays. L’avenir de l’Algérie appartient aux seuls Algériens; les États-Unis veulent vraiment rester un partenaire fort pour l’Algérie alors que le pays entre dans une nouvelle ère. »
Un discours optimiste partagé par l’Ambassadeure Canadienne Patricia McCullagh à l’occasion de la cérémonie de célébration de la fête du Canada organisé le 27 juin.
Dans son discours la diplomate canadienne, Patricia McCullagh a souligné qu’elle était fière de vivre avec le peuple algérien ses moments historiques du « mouvement social » qui s’est installé depuis le 22 février et qui impressionne le monde entier par son pacifisme alors que des millions de personnes défilent chaque semaine dans les rues du pays. « Je tiens à réaffirmer le soutien du Canada à une transition démocratique pacifique en Algérie qui répondra aux aspirations du peuple algérien », précise enfin la diplomate canadienne.
Comme d’habitude les diplomates nord américains partagent la même analyse politique sur l’Algérie, dans lequel ils saluent les mouvement pacifiques de la « population » et masquent leur positions envers le pouvoir et notamment l’armée qui gardent les clés de la stabilité du pays.
Le discours de l’Ambassadeur français Xavier Driencourt lors de la cérémonie de célébration le 14 juillet prochain sera également très attendu pour connaitre la position du diplomate français sur les changements en Algérie.
Mohamed Nassim