Application de l’article 102 : Abdelkader Bensalah pose problème
DIA-30 MARS 2019: L’application de l’article 102 de la Constitution pose problème à cause de l’intérim du poste de chef de l’Etat qui sera assuré par le président du Conseil constitutionnel, Abdelkader Bensalah.
En effet, l’article en question stipule que le Parlement siégeant en chambres réunies, déclare l’état d’empêchement du Président de la République à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l’intérim du chef de l’Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution.
Les manifestants qui sont sortis dans la rue ce vendredi pour la 6ème fois consécutive, ont estimé que Bensalah fait partie de l’actuel système politique, rejeté par la rue et le peuple. Les manifestants estiment et plusieurs autres partis politiques, ont estimé que l’organisation des prochaines élections présidentielles doivent être organisées par une personnalité neutre.
Or, il se trouve que Bensalah est un pur produit du système. Pis encore, il est un cadre dirigeant du RND et ne bénéficie pas d’une crédibilité pour organiser des élections auxquelles participerait un candidat du RND.
En ce sens, l’alternative proposée par des certains partis et activistes consiste en la démission de Bensalah de la présidence du Conseil de la nation et la désignation d’une personnalité neutre et crédible pouvant faire l’unanimité ou le consensus. Une décision qui ne peut être prise que par le président de la République, sachant que Bensalah fait partie des sénateurs désignés au titre du tiers présidentielle.
Amir Hani