Après le départ d'Ould Abbes, Makri mène une campagne pour le report de l'élection présidentielle - DIA
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Après le départ d’Ould Abbes, Makri mène une campagne pour le report de l’élection présidentielle

DIA-08 décembre 2018: Le président du Mouvement de la société pour  la paix (MSP), Abderezzak Makri, mène une campagne pour le report de l’élection présidentielle du mois d’avril 2019.  Les multiples sorties médiatiques de Makri ressemblent à celles de l’ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes qui était le chantre du 5e mandat.
Dégommé du FLN, Ould Abbes disparait et semble avoir emporté avec lui la campagne en faveur du 5eme mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Depuis son départ, on évoque plutôt un soutien des partis de la majorité au chef de l’Etat et on n’évoque plus avec insistance le 5ème mandat. Cela a permis à Makri d’occuper en quelque sorte la scène politique.
En ce sens, Makri  a réitéré ce vendredi son appel pour le report de la présidentielle de 2019 en vue de « réunir de meilleures conditions de concrétisation du consensus national ». S’exprimant lors d’une conférence de presse en marge de la Conférence nationale des instances du MSP, il a affirmé que « le report de la prochaine présidentielle est l’unique solution pour réunir les conditions nécessaires à la concrétisation du consensus national »
Détaillant les conditions de ce report, le président du MSP a expliqué que cette initiative « ne doit aucunement dépasser une année, être un projet adopté par l’ensemble des institutions de l’Etat prévoyant des réformes réelles et sérieuses avec la possibilité de tenir une conférence nationale approuvée par toutes les parties ».
Le report de l’échéance électorale  » ne posera aucun problème si cela mène à des réformes politiques, à même d’améliorer les circonstances et conditions de la compétition et de donner aux Algériens une opportunité de se rencontrer et de concrétiser le consensus », a-t-il estimé. 
S’agissant du fondement juridique auquel recourront les parties appelant au report de la présidentielle, Makri a précisé que  » la concordance entre toutes les parties politiques conférera un caractère légal à cette initiative ».
« Au vu de la crise multidimensionnelle que vit le pays, tout président qui sortira de la Présidentielle de 2019, ne pourra faire face, seul, à tous ces problèmes, s’il ne bénéficie pas de l’adhésion du peuple », a ajouté Makri.
En même temps, le président de Tajamou Al Jazair (TAJ), Amar Ghoul, appelle à la tenue d’une conférence nationale devant réunir les partis et la classe politique dont des personnalités nationales. Lui aussi, il a appelé à un consensus national.
Les partis de la majorité se réuniront ce dimanche au siège du RND et devraient apporter des éclaircissements à tout ce qui se dit actuellement concernant la présidentielle de 2019. 
Amir Hani 
 
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