Attaque contre Salman Rushdie: l'Iran dément «catégoriquement» tout lien avec l'assaillant - DIA
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Attaque contre Salman Rushdie: l’Iran dément «catégoriquement» tout lien avec l’assaillant

DIA-15 août 2022: L’Iran a démenti lundi «catégoriquement» tout lien avec l’assaillant qui a poignardé vendredi, lors d’une conférence dans le nord des États-Unis, l’écrivain britannique Salman Rushdie, auteur du roman controversé «Versets sataniques». «Personne n’a le droit d’accuser la République islamique d’Iran», a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères dans la première réaction officielle de Téhéran à l’attaque contre l’écrivain britannique.

«Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d’être blâmés et même condamnés», a-t-il ajouté lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran. «En insultant les choses sacrées de l’islam et en franchissant les lignes rouges de plus d’un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s’est exposé à la colère et à la rage des gens», a-t-il ajouté.

L’auteur, poignardé une dizaine de fois vendredi par un homme d’origine libanaise, va aujourd’hui un peu mieux selon ses proches. En 1988, il avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication des «Versets sataniques», roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l’égard du Coran. Un an plus tard, le fondateur de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Khomeyni, émettait une fatwa appelant au meurtre de l’écrivain. Depuis lors, la fatwa n’a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.

«La colère manifestée à l’époque (…) ne s’est pas limitée à l’Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère», a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes. Alors que l’attaque a été saluée par des extrémistes en Iran et au Pakistan, l’Iranien a de son côté jugé «complètement contradictoire» de «condamner d’une part l’action de l’agresseur», et d’«absoudre l’action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques».

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