Bedoui: Réintégration de 130 élus à leur poste après leur disculpation
DIA-27 juin 2016: Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a affirmé lundi que les 130 élus locaux ont réintégré leur poste après avoir été disculpés des accusations dont ils ont fait l’objet, soulignant que tous les cas sont actuellement examinés.
Répondant aux préoccupations des députés concernant les deux textes de projets de lois relatifs au régime électoral et à la loi organique relative à la haute instance indépendante de surveillance des élections, M. Bedoui a indiqué que « sur plus de 250 élus locaux suspendus, 130 ont réintégré leur poste après avoir été disculpés » des accusations dont ils ont fait l’objet. Il a souligné à ce propos qu’un « examen de tous les cas est actuellement en cours et que chacun sera rétabli dans ses droits ».
Ajoutant que des élus suspendus « se trouvent dans une situation sociale critique », le ministre a affirmé qu' »à l’avenir aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n’ait rendu un jugement définitif l’impliquant dans un dossier ». Sur un autre registre, le ministre a souligné que le ministère s’attellera à répondre aux demandes d’accréditation déposées par les nouveaux partis politiques.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé que l’élaboration par le gouvernement, du projet de loi relatif au régime électoral et du projet de loi organique relative à la haute instance de surveillance des élections tendait uniquement à réunir toutes les garanties pour assurer une opération électorale intègre en adéquation avec les critères démocratiques.
M. Bedoui qui répondait aux membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) après le débat des deux projets de loi, soulignant que le gouvernement « n’a aucune intention de manœuvrer avec l’opération électorale », avant d’ajouter que le seul objectif du gouvernement consiste à réunir toutes les garanties pour assurer une opération électorale intègre qui réponde aux critères démocratiques.
Amir Hani