Belayat interpelle le président Bouteflika pour sauver "la maison FLN" - DIA
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Belayat interpelle le président Bouteflika pour sauver « la maison FLN »

DIA-27 février 2017: Quand un homme politique encense un autre avec lequel il n’était pas tout le temps en bons termes, cela signifie, en général, qui lui fait un appel du pied. Dans le cas présent, un appel à un rapprochement dans l’objectif déclaré « de redonner au FLN une direction légitime ». Abderrahmane Belayat qui est, depuis la désignation, en août 2013, d’Amar Saâdani à la tête du FLN, et même après son départ, en octobre dernier, en conflit ouvert avec la direction de ce dernier, a, en effet, ouvertement encensé le prédécesseur au poste de celui-ci. Participant, avant-hier, à une émission (diffusée en soirée) d’une chaîne de télévision nationale privée, celui qui se considère toujours comme le Coordinateur du Bureau politique du FLN – poste qui lui a été attribué après que le Comité central qui venait de destituer Abdelaziz Belkhadem eut échoué à élire un autre secrétaire général du parti -, n’a pas hésité, en effet, a déclaré que l’ancien secrétaire général « (avait) encore un rôle à jouer au sein du FLN ». Et ce, non sans, au passage, balayé d’un revers de main les accusations de penchants islamistes qui lui sont prêtés: « Abdelaziz Belkhadem est un authentique enfant du FLN », a-t-il, en effet, ajouté sur un ton péremptoire. Des propos et un ton qui, s’ils confirment l’appel du pied précité, révèlent, dans le même temps, son dépit à l’égard de l’actuel « patron » du FLN : « Djamel Ould Abbès  n’a pas respecté ses engagements de départ » ; en clair, les engagements qu’il a publiquement pris d’œuvrer à réunifier les rangs du FLN. Un « manquement » qui a poussé Abderrahmane Belayat à lancer un appel pressant au président Bouteflika à intervenir pour remettre de l’ordre dans la « maison FLN ». Sera-t-il entendu ? Toute la question est là, surtout que la « proximité » de son appel avec son encensement d’Abdelaziz Belkhadem laisse supposer qu’il suggère que la remise en ordre souhaitée ne peut faire l’économie d’une réhabilitation de ce dernier.

Mourad Bendris

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