DIA-09 décembre 2019: Le candidat à la présidentielle, Ali Benflis, a été accablé par une affaire d’espionnage. Tout le travail effectué durant la campagne électoral a été démoli par cette affaire qui porte un coup à Benflis qui se porte candidat pour la 3e fois.
Pis encore, Benflis ne peut pas répondre dans la mesure où l’affaire a éclaté au moment om les candidats sont tenus d’observer un silence électoral…
L’enquête préliminaire et judiciaire au sujet de l’individu arrêté lors de la campagne électorale du candidat à la présidentielle Ali Benflis a démontré qu’il s’est rendu coupable d’intelligence avec un Etat étranger, a indiqué lundi un communiqué du procureur de la République près le Tribunal de Bir Mourad Rais (Alger).
Le Communiqué précise que « suite à des informations relayées par des médias au sujet d’actes d’intelligence ayant émaillé l’activité de l’équipe de campagne électorale d’un des candidats à la présidentielle du 12 décembre et attribués à l’un des éléments du staff électoral, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais, en application de l’article 11 alinéa 3 du Code de procédures pénale, informe l’opinion publique qu’une enquête préliminaire approfondie a été diligentée et a conduit à l’arrestation du mis en cause ».
Selon la même source, « l’enquête préliminaire et judiciaire a démontré que le mis en cause a perpétré des actes d’intelligence avec un Etat étranger auquel il transmettait des rapports réguliers sur la situation en Algérie en général, et sur les conditions de préparation de la présidentielle, en particulier ».
Les investigations ont dévoilé, précise le Procureur de la République près le Tribunal de Bir Mourad Rais, les éléments suivants:
-Le suspect (B.S) faisait partie du staff électoral du candidat à la présidentielle Ali Benflis.
-L’individu objet de l’enquête a déclaré avoir fait la connaissance du candidat en 2003 et qu’il lui a rendu ainsi qu’à sa famille plusieurs services, dont le règlement d’un problème de compte bancaire ouvert dans le pays étranger en question, en son nom et au nom de son épouse.
« Saisi du dossier, le juge d’instruction, après avoir auditionné le mis en cause en première comparution, a rendu une ordonnance de placement en détention provisoire », conclut le communiqué.