DIA-07 mars 2018: La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a indiqué mercredi soir sur sa page facebook, qu’elle va lancer « une large consultation » pour fixer la date de l’examen du baccalauréat pour l’année scolaire 2017/2018 ainsi que la durée de celui-ci .
« Soucieux d’assurer les meilleures conditions pour les élèves, le ministère de l’Education nationale, en accord avec les partenaires sociaux, va lancer une large consultation pour fixer la date de l’examen du baccalauréat « , a-t-elle écrit sur sa page facebook.
La consultation portera sur le maintien de la date de cet examen fixée du 3 au 7 juin prochain ou son changement pour la période allant du 19 au 24 juin 2018, précise la ministre à l’issue de sa rencontre avec des partenaires sociaux.
Auparavant, en fin d’après-midi de ce mercredi, Benghabrit avait rencontré les représentants de la Fédération nationale des travailleurs de l’Education (FNTE), du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN), du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (SNAPEP), de la Fédération nationale des associations des parents d`élèves (FNAPE) et de l’Association nationale des parents d’élèves (ANPE).
La rencontre a porté sur l’examen des revendications socioprofessionnelles, ainsi que les répercussions de la grève des enseignants sur la scolarité des élèves.
Il s’agit d’une réunion entre la ministre de l’Education avec des partenaires sociaux signataires de la Charte d’éthique du secteur ainsi que des associations de parents d’élèves se poursuit toujours. Cette rencontre qui a débuté ce mercredi soir, a vu l’absence du CNAPESTE.
Pour rappel, Mme Benghabrit avait tenu, fin février dernier, une réunion avec des partenaires sociaux signataires de la charte d’éthique de l’éducation nationale dans le cadre du dialogue continu. Un certain nombre de préoccupations socio-professionnelles communes aux différents partenaires sociaux de l’éducation ont été débattues, de même que la situation que connait le secteur après le mouvement de grève des enseignants.
Cette réunion dénote de la volonté du ministère de prendre en charge les préoccupations et les revendications de ces syndicats tout en préservant les intérêts des élèves, lesquels ne doivent en aucun cas être pris en otage.
Amir Hani