Bouchouareb contredit Renault sur le taux d'intégration (Vidéo) - DIA
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Bouchouareb contredit Renault sur le taux d’intégration (Vidéo)

DIA-12 mars 2017: Constructeur automobile, taux d’intégration, investissements, taux de croissance. Le Ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesslem Bouchouareb a fait le tour ce matin de ces sujets sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Une manière à lui de faire le bilan du secteur, ou plus précisément le bilan du secteur depuis qu’il est à sa tête.

Dans un contexte ou les importations monopolise les débats, M.Bouchouareb n’a pas raté l’occasion d’abonder dans le même sens, puisqu’il considère que dans la conjoncture actuelle, le montage des véhicules constitue une autre forme d’importation. Ainsi, il a mis en garde les investisseurs qui se sont lancés dans le montage automobile d’augmenter leur taux d’intégration comme stipulé dans le cahier des charges, et dans le cas échéant  «ils verront leur contrat rompu» a-t-il précisé.

D’après les chiffres fournis par le Ministre «Renault Algérie est actuellement à un taux de 20% » et les autres «seront sous surveillance» a l’instar de Hyundai ou encore Sovac.

Paradoxalement, en novembre dernier, le groupe Français « Renault » annonçait via un communiqué que le taux d’intégration avait atteint les 30%. Donc qui croire ?.

Selon M.Bouchouareb cette mesure sera également appliquée aux investisseurs qui activent dans le domaine du montage électroménager. «Ils ont bénéficié d’avantages fiscaux et d’exonérations» a-t-il souligné, et sont donc tenus d’augmenter leurs taux d’intégration «s’ils veulent garder ces avantages» a-t-il précisé.

Dans ce contexte, il a souligné qu’une matrice est présentée aux walis et qui contient les 14 filières identifiés afin qu’ils donnent des avantages à ces créneaux. Cependant, il a rappelé «qu’environs 110 activités sont saturées» appelant ainsi les investisseurs à viser des projets dans les industries naissantes.

Concernant l’évolution du secteur depuis les deux dernières années, le Ministre s’est montré optimiste et confiant. «Nous avons réalisé un taux de croissance de 3,9% en 2016 et nous visons un taux de 5% pour cette année» a-t-il déclaré. Il étayera ses propos avec des chiffres. A savoir le nombre d’entreprises crées au titre de l’année 2016 et qui a largement augmenté, et cela est justifié par la hausse des recettes de l’IBS (impôts sur les bénéfices des sociétés) qui ont progressé de 24% pour la même période. Il indiquera également qu’en 2016 pas moins de 7.780 projets d’investissement ont été concrétisés. Ce qui représente selon le Ministre une croissance de 19% et de 15% en matière d’emploi par rapport à 2015. Selon lui, la création des entreprises est en hausse de 6% durant les six premiers mois de 2016. Estimant ainsi  la valeur globale des investissements engagés ces dernières années à 5 milliards de dollars. 

Lamine Réda

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