Broos, Renard et Rajevac : ils ont échoué en Algérie et réussi ailleurs - DIA
15075
post-template-default,single,single-post,postid-15075,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Broos, Renard et Rajevac : ils ont échoué en Algérie et réussi ailleurs

DIA-06 février 2017: Plusieurs entraîneurs étrangers ayant transité par l’Algérie ont pu réussir ailleurs. Le cas du Belge Hugo Broos, sacré champion d’Afrique avec le Cameroun dimanche soir à la CAN-2017 (Gabon), est édifiant. Et dire que Broos a été traité de tous les noms par le président de la JS Kabylie Mohand Cherif Hannachi qui avait «composé l’équipe à sa place».

Bross a été chassé de la JSK d’une manière inélégante. Il avait connu le même sort au NA Hussein Dey.  Il a réussi à rebâtir l’équipe du Cameroun qui s’était présentée à la CAN pour gagner en expérience en vue de la CAN-2018 qu’abritera ce pays.

Il en est de même pour le Français Hervé Renard qui a remporté la CAN avec la Zambie et la Côte d’Ivoire, alors qu’il était entraîneur à l’USM Alger. Il est vrai que Renard  n’a pas été chassé, mais la FAF pouvait le retenir et bénéficier de son expérience africaine.

Comme Broos, Renard est en train de réussir avec l’équipe du Maroc dont la prestation à la CAN-2017 est prometteuse en prévision des éliminatoires du Mondial-2018 de Russie. La fédération royale marocaine de football a décidé de maintenir Renard à la tête de la sélection nationale.

Le Serbe Milovan Rajevac, qui avait atteint les quarts de finale au Mondial-2010 d’Afrique du Sud avec le Ghana, a été poussé à quitter l’équipe nationale d’Algérie. Il n’a pas eu le temps de commencer son travail avec celle-ci  avant d’être chassé par les joueurs, avec la complicité du président de la FAF.

Ces trois techniciens auraient pu être retenus en Algérie pour apporter un plus dans le domaine de la formation ou enclencher une dynamique comme ils le font actuellement au Cameroun pour Bross ou encore au Maroc pour Renard.

L’échec de ces techniciens en Algérie reflète l’état d’esprit des dirigeants du football national, qui sont obnubilés par le résultat immédiat et ne se soucient aucunement du travail de fond. Il est sûr que si José Mourinho ou Pep Guardiola exerçaient en Algérie, ils auraient été renvoyés au premier faux-pas.  

K.Abdenour 

Envoyer un commentaire

0Shares