Chitour rêve d’une voiture électrique et Ait Ali peine à délivrer les agréments d’importation des véhicules
DIA-10 février 2021: Décidément le marché des voitures en Algérie est devenu un sujet délirant qui fait sensation en Algérie. Alors que les Algériens sont privés de véhicules neufs depuis plus d’une année, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, semble débarquer d’une autre galaxie.
Il croit dur comme fer que « la voiture électrique fait partie des options pouvant faire sortir l´Algérie de sa dépendance aux hydrocarbures », relevant que « le plein de la voiture électrique coûte 5 fois moins cher que celui d´une voiture à essence ».
Le discours de Chitour est mystérieux dans la mesure où ce ministre fait partie du même gouvernement que son collègue de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, lequel, peine à délivrer des agréments pour l’importation des véhicules ordinaires qui roulent à l’essence ou au gasoil.
Ferhat Ait Ali n’est toujours pas parvenu à régler le problème de l’importation des véhicules, alors que les usines de montage sont fermées depuis plus d’une année et risquent de disparaître sous l’effet de la corrosion et de la rouille.
Pendant ce temps, les véhicules d’occasion coûtent de plus en plus cher et le marché d’occasion, qui échappe au contrôle de l’Etat profite aux spéculateurs et autres barons du secteur. Une situation encouragée par le ministère de l’Industrie qui gère dans l’opacité le dossier des agréments d’importation des véhicules neufs. Cela explique la flambée des prix des véhicules d’occasion.
Et quand Chitour évoque la voiture électrique, il donne l’impression de ne pas vivre en Algérie puisqu’il semble être coupé de la réalité du pays.
Chitour a appelé à « sensibiliser le citoyen à acquérir ce type de véhicule », faisant savoir que plusieurs bornes électriques ont été importées par l´Algérie et seront bientôt installées au niveau des stations d´essence Naftal déployées tout le long de l´autoroute Est-Ouest.
Comme si les Algériens ont le choix entre les véhicules ordinaires et les véhicules électriques. Délirant et tragicomique !
Amir Hani
algérie nouvelle
merci de nous éviter des commentaires personnels.
m.Chiitour est bien placé pour parler du sujet , et je vous invite a vos documentés
ya si mohamed ; 2025 le diesel ne sera plus sur les routes européennes .l’Algérie sera la fourrière du monde.
on a besoin comme tout pays du monde de développer les transport en commun
algérie nouvelle
nous devons allez vers l’électrique et toute les énergie nouvelles pour le développement de notre Economique plus tard que jamais , les minutes sont plus que comptés
le mode devra et va changer du jour au lendemain. Chitour l’a bien signifié
buvons et fumons du thé et restons éveilles,
Mellah hocine
Lorsqu,on se mêle les lacets , il ne peut qu’arriver ce qui est arrivé, c’est à dire ce blocage d’un projet mal abordé.
Il fallait commencer à agréer des constructeurs qui voudraient investir en Algérie , tous ceux qui voudraient s’installer pourraient tisser leur réseau de distributeurs ou de concessionnaires et assurer par la même le service après vente.
Le ministère de l’industrie , dont ce n’est pas le rôle , puisque l’acte d’importation revient au ministère du commerce , s’est engagé sur une voie sans issue.
L’État Algérien se doit d’assurer une fonction de régulateur en veillant sur le respect des lois, sans plus .
Quant à la voiture électrique , énormément de préalables doivent être mis en place , comme ces bornes de recharges tout en sachant que le réseau électrique est complètement défaillant en Algérie.
jijer
En réalité Ait ali s’est mélé de ce qu ne le regarde pas et aujoud’hui il le paie cher et tant pis pour lui. En effet , c’est au conseil de gouvernement ou à la rigueur au ministère des finances ou du commerce de remettre en cause la loi de finance 2020 qui autorise l’mportation de vehicules de moins de 3 ans)inapplicable par ailleurs).,le ministere de l’industrie n’étant en rien concerné par cette disposition.On a préféré refiler la patate chaude au ministre à la grande gueule qui subit maintenant les foudres des parlementaires et m^me des citoyens en l absence d’un minimum de solidarité gouvernementale
reda
Chitour n’est pas à a première bourde. Au ministère de l’enseignement supérieur, il voulait supprimer le LMD sont proposer de solution de rechange. Débarqué , il vit dans les rêves. Je comprends maintenant pourquoi l’École Polytechnique d’ forme des ingénieurs délivre ou forme des ingénieurs médiocres d’un niveau lamentable. Des Chitour y professent là bas.