Malgré les instructions du Président et une pluviométrie généreuse, Blida privée d'eau - DIA
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Malgré les instructions du Président et une pluviométrie généreuse, Blida privée d’eau

DIA-10 février 2021: Une perturbation dans l’alimentation en eau potable (AEP) est enregistrée en pleine hiver et en période de pluie au niveau des communes du Grand Blida. La raison invoquée par l’Algérienne des eaux (ADE) est en relation avec « une baisse dans le quota d’eau destiné à la wilaya transféré de la station de pompage 3 Mazafran d’Alger ».

Blida n’est pas une wilaya située dans le Sud où la ressource hydrique est rare. Elle est située au Nord du pays et au pied des montagnes de Chréa qui ont enregistré des chutes de neige importantes durant le mois de décembre dernier!

La fonte des neiges et la pluviométrie généreuse ne devaient pas priver Blida de ce liquide vital. Pis encore, le président de la République, Abdelmadjid Teboune, avait déjà instruit le ministère des Ressources en eau à régler le problème de l’alimentation en eau potable à travers l’ensemble du territoire national. Pour ne parler que de Blida, cette wilaya n’est pas loin de la station de dessalement d’eau de mer de Douaouda.

Malgré toutes ces potentialités, Blida a soif et l’ADE n’a pas manqué de mentionner que toutes les cités des communes d’Ouled Aich, Beni Merad, Soumaa, et Guerouaou, ainsi que celles de la partie-Est de la commune de Blida, enregistrent des perturbations en AEP, dont particulièrement les étages supérieurs des immeubles.

Selon l’ADE, cette situation est due à une baisse du quota d’eau transféré vers la wilaya, à partir de la station de pompage « 3 Mazafran » d’Alger, à une moyenne de 20.000 M3/J, assurant que l’opération de distribution d’eau « reviendra à la normale, dés la stabilisation de ce quota, estimé à 30.000 M3/J ».

Une situation scandaleuse pour Blida qui devient ainsi une grande zone d’ombre. Regrettable pour une wilaya située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.

Qu’en est-il alors des autres wilayas qui devraient, selon cette logique, souffrir de l’AEP, alors que l’Etat n’a jamais lésiné sur les moyens pour garantir aux citoyens une alimentation régulière en eau potable. Où sont passés tous les fonds mobilisés dans le cadre de l’AEP des différentes wilayas. La question reste posée.

Amir Hani

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