Confidentiel: Les principaux sites électroniques financés par le Makhzen pour s'attaquer à l'Algérie - DIA
53704
post-template-default,single,single-post,postid-53704,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Confidentiel: Les principaux sites électroniques financés par le Makhzen pour s’attaquer à l’Algérie

DIA- 08 août 2020: Depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune et la stabilité des principales institutions du Pays, le Maroc n’a pas cessé de lancer des campagnes médiatiques acharnées contre l’Algérie pour déstabiliser le pays et créer la zizanie sur la scène politique et médiatique dans la région du Maghreb. 

Pour ce faire, le Makhzen s’est attaché les services de médias pour la plupart des sites électroniques financés directement par la DGED, (Direction Générale des Études et de la Documentation) le service de renseignements et de contre-espionnage marocain, dirigé depuis 2005 par Yassine Mansouri. Le Makhzen ne s’est pas contenté d’utiliser seulement les médias marocains acquis à la cause du Palais, mais a réussi à acheter des médias africains dans le but d’imposer la voix du Maroc dans l’organisation panafricaine, l’UA. L’objectif s’attaquer au Front Polisario et à ses alliés en Afrique, notamment l’Algérie, la Mauritanie et l’Afrique du Sud. 
Les médias du Makhzen visent essentiellement à présenter le Maroc comme une puissance régionale capable d’assurer un rôle décisif dans la lutte contre le terrorisme, en particulier au Sahel, zone de grande instabilité en Afrique Subsaharienne. 
Pour réussir son coup médiatique en Afrique, le Makhzen a installé ses antennes dans certains pays africains ou la présence diplomatique et économique marocaine est très forte notamment avec ses entreprises phares: La RAM et Maroc Télecom. C’est le cas de pays comme le Sénégal, le Burkina Fasso, le Gabon ou la Côte-d’Ivoire, considérés comme des alliés historiques du Maroc et pilotés par la France et sa politique de Francafrique.  
Parmi les sites les plus importants : Maghreb Intelligence, Sahel Intelligence, Africa Intelligence, L’agence de presse africaine (APAnews), l’agence centrafricaine de presse. A cela s’ajoute des médias locaux très incisifs comme le360.ma et H24info, dirigé par le journaliste Tarik Qattab, qui s’est spécialisé dans les attaques contre l’Algérie, son président et l’institution militaire nationale.  Sans oublier les médias français acquis à la cause du Palais comme Mondafrique de Nicolas Beau et le Courrier International, un hebdomadaire créé par le groupe le Monde.    

Devant cette bataille médiatique africaine, l’Algérie, grâce à ses filiales internationales comme Air Algérie et Sonatrach a essayé de garder fidèles à sa cause certains médias africains, installés en France  comme Jeune Afrique dirigé par le franco-tunisien  Béchir Ben Yahmed ou encore Afrique Asie dirigé par le libanais Majed Nehmé. Mais la bataille médiatique contre les médias du Makhzen n’est pas encore gagnée, tant que les médias électroniques algériens ne sont pas organisés et structurés. 

Amir Hani  

0Shares