Décès du chanteur populaire Rabah Driassa à l’âge de 87 ans (Vidéo)
DIA-08 octobre 2021: La nouvelle est tombée ce matin. Rabah Driassa, le grand chanteur populaire algérien et auteur de la célèbre « Nedjma Qotbiya » (étoile polaire) est mort ce vendredi, a annoncé la télévision nationale. Le décès est survenu très tôt ce matin, laissant dans le cœur de ses fans un vide incommensurable.
Agé de 87 ans, Rabah Driassa laisse derrière lui un riche répertoire musical et une longue carrière qui l’avait rendu célèbre au sein des Algériens. L’artiste est surtout connu pour ses chansons populaires et nationalistes à l’image de sa célèbre chanson « Ana Djazairi ». « Je suis Algérien » ou encore « Yahia wlad bladi » qui appelle à l’union du peuple algérien. Des paroles qui laissent de côté les différences tribales pour se concentrer sur le présent et le nationalisme. Tous les Algériens ou presque se souviennent de Rabah Driassa et des passages de sa chanson à la télévision nationale au moment où l’Algérie était déchirée par une sanglante guerre civile.
Absent de la scène médiatique depuis quelque temps, Rabah Driassa, l’auteur de « Nedjma Qotbiya » a marqué à jamais notre scène artistique. Il est connu depuis les années 1960 jusqu’aux 1980 avec de nombreuses chansons du terroir qui restent des chefs-d’œuvre dans le domaine, telles que « Yahya wlad bladi », « Hizia », « Mabrouk 3lina », « El Goumri », « El Aouama » et tant d’autres qui ont marqué la musique algérienne de cette époque.
Dans les années 1990, son fils Abdou s’est lancé dans le monde de la chanson avec principalement des reprises des chansons de son père. Souvent, ils ont chanté en duo
Rabah Driassa est né en 1934 à Blida. En plus d’être chanteur, il est également compositeur, musicien, poète, mais un artiste peintre. Il commence sa carrière musicale en 1953, il chanta à l’amour, à la patrie, à la beauté et à la sagesse. Rabah Driassa est un adepte du Bedoui, un style qui marque toutes ses compositions.
Amel Bouchaib
Mellah hocine
Il est parti le rossignol de la musique Algérienne, ses chansons ont bercé plusieurs générations notamment depuis les années 60/70 juste après l’indépendance et les » grandes realisations » du temps de Boumediene.
Il passait d’un festival à un autre , au national qu’a l’international.
Que Dieu l’accueille et lui réserve une place au paradis . Condoléances à toute sa famille et à la ville des roses.
MR MARI Pierre hadj Maamar
ALLAH YARHMOU WOI I WOISSA3E 3ALIYE, c’était un grand homme, j’ai connu sa maman, son père et son frère Benaissa, chaque fois que je passais devant chez lui , je lui adressé mon salem dans mon coeur. je suis un enfant de Blida depuis 6 générations