Le dernier voyage du militant de la cause nationale Mohamed Saïd Mazouzi - DIA
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Le dernier voyage du militant de la cause nationale Mohamed Saïd Mazouzi

DIA-06 avril 2016-20h30 Le militant de la cause nationale et ancien ministre, Mohamed Saïd Mazouzi, décédé mardi à l’âge de 92 ans, a été inhumé mercredi après-midi au cimetière de Ben Aknoun à Alger. L’inhumation a eu lieu  après la prière du Dohr en présence des membres de sa famille, de personnalités politiques et historiques, de membres du gouvernement et de citoyens venus lui rendre un dernier hommage. Dans l’oraison funèbre, Rédha Malek, moudjahid  et ancien chef du gouvernement, a rappelé le riche parcours historique du défunt Mazouzi et ses sacrifices pour le service du pays. Militant du Parti du peuple algérien (PPA), dès son jeune âge dans la région de la Kabylie maritime (Tigzirt), le défunt a fait partie du noyau ayant préparé les manifestations du 8 mai 1945, au côté de Omar et Mansour Boudaoud, Ahmed Zerouali et de Amar Haddad.

Militant très actif sur le terrain, il avait été arrêté en 1945 et condamné à perpétuité par le colonisateur français. Il sera emprisonné jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Après l’indépendance, Mohamed Saïd Mazouzi a occupé, notamment, le poste de wali de Tizi Ouzou, celui de ministre du Travail, et celui des Moudjahidine. Le moudjahid et révolutionnaire avait décidé de se retirer de la vie politique de manière définitive en 1988.

dia-Mazzouzi

Message de condoléances du président Bouteflika 

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adréssé un message de condoléances à la famille du Moudjahid Mohamed Said Maazouzi, décédé mardi à l’âge de 92 ans, dans lequel il a salué les qualités et les valeurs du défunt.

« C’est avec une grande affliction et une profonde émotion que j’ai appris la disparition du moudjahid Mohamed Said Maazouzi aprés un long parcours de lutte mené par differents moyens contre l’occupant », écrit le président Bouteflika dans son message.

« Le défunt s’était résolu à la fleur de l’âge au sacrifice pour la liberation et l’indépendance de sa patrie, endossant impassiblement les souffrances de la torture et de la répression dans les géoles coloniales où il deviendra le doyen des prisonniers pour y avoir séjourné longtemps », souligne le chef de l’Etat.

« L’engagement patriotique du défunt et sa détermination à faire triompher la cause nationale n’étaient pas pour autant entamées, étant convaincu que la liberation d’une patrie du joug colonial est la chose la plus précieuse tout autant que son édification », a encore souligné le Président Bouteflika.

« Aprés l’indépendance, il s’est engagé comme à ses débuts dans la contruction et le développement de son pays. Il assumera, avec dévouement, de hautes résponsabilités et de nobles missions dans divers domaines notamment lorsqu’il était ministre des Transports. Il s’est etteint laissant derrière lui des oeuvres louables et à ses proches et ses compagnons des souvenirs mémorables qui appaiseront leur douleur », lit-on dans le message du chef de l’Etat.

« Je vous présente mes sincères condoléances et prie Dieu, le Tout puissant, de lui accorder sa sainte miséricorde, de l’accueillir en son vaste paradis et d’assister les siens dans cette douloureuse épreuve », conclut le président de la République.

Les compagnons d’arme de Mohamed Saïd Mazouzi rendent un dernier hommage à un « symbole » du nationalisme

Le militant Mohamed Saïd Mazouzi, décédé mardi à l’âge de 92 ans, a été inhumé mercredi après-midi au cimetière de Ben Aknoun à Alger, où un dernier hommage a été rendu à un homme « exemplaire » et un « symbole » du nationalisme.

Ainsi, le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a rendu hommage à « l’un des grands hommes de la révolution algérienne et l’un des symboles du nationalisme », saluant son « riche parcours » au sein du mouvement national, notamment, son rôle dans les événements du 8 mai 1945″.

De son coté, Ali Haroun, militant du mouvement national et ex-membre du Haut comité d’Etat (HCE), a déclaré que l’Algérie « vient de perdre un grand homme », saluant a mémoire de « l’un, ou même le plus vieux des détenus algérien de l’occupation française ».

« Mazouzi a laissé, partout où il est passé, l’image d’un homme de grandes valeurs, de tolérance, de simplicité et de modestie, et ses mémoires intitulées « J’ai vécu le pire et le meilleur », publiées en 2015, « symbolise et synthétise sa personnalité », a-t-il souligné.

Pour sa part, Redha Malek, militant de la cause nationale, diplomate et ancien chef du gouvernement, a indiqué que l’Algérie a perdu « un militant exemplaire du mouvement national, qui a contribué, avec beaucoup de vigueur, à l’édification de la nouvelle Algérie, et marqué son époque par son travail, sa personnalité et l’ouverture de son esprit ».

Une foule nombreuse était présente à l’enterrement Mohamed Saïd Mazouzi, dont des personnalités politiques et historiques, et des membres du gouvernement et de citoyens venus lui rendre un dernier hommage.

Militant du Parti du peuple algérien (PPA), dès son jeune âge dans la région de la Kabylie maritime (Tigzirt), le défunt a fait partie du noyau ayant préparé les manifestations du 8 mai 1945, au côté de Omar et Mansour Boudaoud, Ahmed Zerouali et de Amar Haddad.

Militant très actif sur le terrain, il avait été arrêté en 1945 et condamné à perpétuité par le colonisateur français. Il sera emprisonné jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962.

Après l’indépendance, Mohamed Saïd Mazouzi a occupé, notamment, le poste de wali de Tizi Ouzou, celui de ministre du Travail, et celui des Moudjahidine.

Le moudjahid et révolutionnaire avait décidé de se retirer de la vie politique de manière définitive en 1988.

 APS 

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