Des forêts du massif des Aurès à Khenchela en proie aux flammes
DIA-06 juillet 2021: Des dizaines d’hectares de forêts à Khenchela, dans le massif des Aurès (nord-est de l’Algérie), ont été détruits par un incendie qui s’est déclaré dimanche, a indiqué lundi 5 juillet la Protection civile.
Plus de 200 sapeurs-pompiers, appuyés par des gardes-forestiers, sont mobilisés depuis dimanche pour combattre le sinistre dans la forêt d’Aïn Mimoun, située dans la commune de Tamza. Cette futaie abrite des milliers d’arbres d’essences variées, selon la direction de la Protection civile de la wilaya (préfecture) de Khenchela, citée par l’agence officielle APS.
Des soldats, des gendarmes et des volontaires se sont rendus sur les lieux pour participer à la lutte contre les flammes et aider à évacuer les familles habitant dans le périmètre de l’incendie, constitué de plusieurs foyers, selon la même source. Deux hélicoptères ont été dépêchés sur place ainsi que des renforts de la Protection civile venus de cinq wilayas (préfectures) limitrophes, selon la télévision locale. Ces feux de forêts saisonniers se propagent à cause du vent et de la canicule. Les services de sécurité ont ouvert une enquête afin de déterminer l’origine du sinistre, a indiqué APS.
En 2020, plusieurs pyromanes avaient été arrêtés par les autorités à la suite de feux de forêts. Pays le plus étendu d’Afrique, l’Algérie ne compte que 4,1 millions d’hectares de forêts, avec un maigre taux de reboisement de 1,76%. Chaque année, le pays est touché par des feux de forêt. En 2020, près de 44.000 hectares de taillis sont partis en fumée.
Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète. L’augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroit est une combinaison idéale pour le développement des feux.
Mellah hocine
Tout est un problème de culture . Justement à propos de la culture : Pourquoi les hommes ont-ils inventé la culture, c’est-à-dire des langues, des techniques, des arts, des connaissances, des croyances, une organisation économique, sociale et politique ?
A cette question, on peut répondre en disant que les hommes ont inventé la culture parce qu’ils en avaient besoin pour assurer leur survie, mais on peut aussi répondre en disant qu’ils l’ont fait parce qu’ils en étaient capables, parce qu’ils ne sont pas des animaux, parce que les hommes sont justement capables d’invention.
La culture existe-t-elle pour répondre à des contraintes ou est-elle une libre invention ?
On peut tout d’abord soutenir que la culture est la solution inventée par les hommes pour résoudre les problèmes posés par leur survie. C’est par exemple la thèse de Freud.
« Le mot « culture » désigne la somme totale des réalisations et dispositifs par lesquels notre vie s’éloigne de celle de nos ancêtres animaux et qui servent à deux fins : la protection de l’homme contre la nature et la réglementation des relations des hommes entre eux. »
Freud, Le malaise dans la culture (1929)
Justemement , l’attitude la plus ancienne, et qui tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles: morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes de sauvages », «cela n’est pas de chez nous », «on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ces attitudes sont savamment exploitées par certains » barbares » pour créer cette division qui nous enterre de plus en plus .
On devrait définir la civilisation comme un respect des corps, de leur intégrité, de leurs besoins et de leurs équilibres. La civilisation, de ce point de vue, renonce à dépecer, à torturer, et même à tuer, si possible. Elle installe des garde-fous contre les violences déchirant les organismes. La barbarie, au contraire, consiste à ne renoncer à aucun moyen de parvenir à ses fins..
Nadri
A mon avis ces incendies ne sont pas fortuits;; des mercenaires sont derrière tout ça. Au lieu de s’en prendre politiquement au pouvoir, ils agissent sournoisement contre l’Algérie comme anciennement les hakis. Savent-ils au moins que tout ce qui a été brûlé repousse? Ils pissent dans le sable comme on dit chez nous. et le puissant vent n’ébranle jamais la massif Algérie.