En l’espace de deux semaines: Gourcuff inflige un deuxième affront à Raouraoua
DIA-07 avril 2016-22h00: L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football, le Français Christian Gourcuff, a infligé deux affronts au président de la FAF en l’espace de deux semaines. Dans son premier affront, Gourcuff avait insulté et la FAF et la presse algérienne, donc toute l’Algérie, en choisissant un journal régional en France pour annoncer sa démission du poste de sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
Les journalistes de la presse nationale l’avaient interpellé, à plusieurs reprises, au sujet de son avenir à la tête de la sélection algérienne, mais Gourcuff n’a pas branché. Il aurait pu, tout au moins, choisir l’Agence de presse nationale et officielle à savoir l’APS ou la télévision nationale pour annoncer sa démission. A la surprise générale, Gourcuff a accordé cette primeur un journal régional inconnu en France !
On s’attendait à ce que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, mette les points sur les i avec Gourcuff avant d’accepter sa démission. Ce n’en fut rien ! Au contraire, il a accepté sa démission, alors que la FAF pouvait exiger des réparations ou une indemnisation de la part du technicien français.
Constatant le profil bas adopté par la FAF, Gourcuff, qui n’avait jamais pris en main une sélection nationale, a récidivé en s’en prenant à la FAF et à la presse algérienne dans une autre interview accordée à un autre journal français. Il s’agit là d’un deuxième affront infligé par Gourcuff à la Faf de Raouraoua !
On s’attendait à ce que la fédération remette Gourcuff à sa place d’autant plus qu’elle est généralement prompte à réagir pour apporter des mises au point. C’est le contraire qui se produit. Raouraoua est resté muet come une carpe, donnant ainsi l’occasion à Gourcuff de s’en prendre à l’Algérie et au football algérien qui lui ont permis de se faire un nom.
Ce technicien qui avait entrainé la petite formation de Lorient et n’a jamais aspirer prendre en main un grand club de Ligue du championnat français. La FAF de Raouraoua lui a accordé le privilège d’entrainer l’équipe nationale d’Algérie, trois fois mondialistes. Un petit entraîneur qui s’illusionne de devenir «grand» par la faute des dirigeants du football algérien !
K. Abdenour