Examens du BAC et du BEM : avec la criminalisation de la triche, la connexion internet ne devrait pas être coupée
DIA-06 septembre 2020: La triche sera criminalisée, a averti le ministre de l’Education nationale Mohamed Ouadjaout. Il a fait cette déclaration à la veille des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM), demain dimanche et du baccalauréat, à partir du 13 septembre.
Au cours de ces dernières années, la triche a été banalisée dans ces examens, ce qui a amené les autorités du pays à criminaliser ce qui est appelé le copiage. Ainsi toutes les formes de triche sont criminalisées et leurs auteurs seront sanctionnés conformément aux dispositions du Code pénal, a précisé le ministre.
Aussi, l’utilisation de la connexion internet 4G lors de ces examens pour faciliter le copiage s’est largement propagée. Il reste à savoir si les autorités du pays recourront aux mêmes procédés que les années précédentes, à savoir couper la connexion internet durant les jours des examens du BEM et du BAC.
Une situation qui a toujours provoqué des désagréments, sachant que la connexion internet est devenue un outil de travail pour plusieurs personnes et organismes et non un moyen de divertissement. A cet effet, les opérateurs de la téléphonie mobile ainsi que le Groupe Algérie Telecom ne devraient pas recourir à la solution de facilité, consistant à couper la connexion.
Le nombre de candidats aux épreuves du BEM est de 669 379 élèves (645 798 scolarisés et 23 581 libres), répartis sur 2 556 centres de déroulement et supervisés par 163 900 encadreurs. Il est aussi prévu 18 centres de compostage et 68 centres de correction qui ouvriront les portes à 40 500 correcteurs.
Quant à l’examen du Baccalauréat, le nombre de candidats s’élève à 637 538 candidats (413 870 scolarisés et 223 668 libres), répartis sur 2 261 centres de déroulement et supervisés par 192 300 encadreurs. Le nombre des centres de compostage est de 18 et ceux de correction 81 pour accueillir 48 000 correcteurs.
Les examens de cette année se déroulent dans un contexte particulier en raison de la pandémie du Covid-19. A cet effet, quatre protocoles sanitaires ont été mis en place par le ministère de l’Education nationale et approuvés par le ministère de la Santé.
Mohamed Nassim