Ferhat Meheni indésirable au Maroc: Le geste de bon volonté de Rabat - DIA
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Ferhat Meheni indésirable au Maroc: Le geste de bon volonté de Rabat

DIA-17 juillet 2016: Les premiers gestes de bonnes volonté du gouvernement marocain envers l’Algérie, ont commencé hier.  Suite à la visite de l’émissaire du Roi, le ministre délégué aux Affaires étrangères Nacer Bourita et surtout du chef des services secrets, le directeur général des Etats et de la documentation, Yacine El Mansouri, ( Une première en Algérie) Rabat a véritablement voulu montré des nouvelles dispositions pour améliorer les relations entre les deux pays. Connaissant les relations entre Ferhat Mehenni et le gouvernement algérien, le Maroc n’a pas hésité à faire le nécessaire pour améliorer les relations entre Rabat et Alger.  En refusant de délivrer un visa à Ferhat Mehenni le chef du mouvement séparatiste MAK, Rabat a véritablement fait un grand pas dans le réchauffements des relations entre les deux pays voisins.

Il n’y a pas si longtemps pourtant, le Maroc apportait son soutient au MAK au plus haut niveau diplomatique: au Nations Unis. A l’occasion du 70e anniversaire de la création de l’ONU, un représentant du Maroc aux Nations unies a plaidé pour «l’autonomie» de la Kabylie apportant son soutien au MAK et appelant l’ONU à «porter secours» au «peuple kabyle». Cette sortie diplomatique maladroite de Rabat a été très mal accueilli par Alger, qui a refusé que le Maroc fasse de la Kabylie ou de la vallée du Mzab, ses fonds de commerce pour diviser les algériens et une réplique aux efforts algériens pour l’autodétermination du peuple sahraoui.

Ferhat Mehenni qui avait largement remercié le Maroc pour se geste, (il avait même dans un entretien pour le quotidien maraocain arabophone Al Massae du 11 novembre 2015 avait souhaité l’ouverture d’une représentation diplomatique du MAK soit établie à Rabat), ne s’attendait surement pas à une réponse négative à sa demande de visa, envoyée au consulat marocain de Villemomble en France. Même en présentant un passeport de « réfugié politique » délivré par les autorités françaises (Il n’a plus de passeport algérien pour rentrer au Maroc sans visa), sa demande fut sobrement rejetée.

Le leader du MAK fait ainsi les frais de la politique de rapprochement entre Rabat et Alger. Le Maroc qui entend revoir sa politique sur le dossier du Sahara Occidental a demandé sa réintégration au sein de l’Union Africaine, malgré la présence du RASD.

Amir Hani

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