OPEP: La Russie en position de médiateur entre l'Iran et l'Arabie Saoudite - DIA
10149
post-template-default,single,single-post,postid-10149,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

OPEP: La Russie en position de médiateur entre l’Iran et l’Arabie Saoudite

DIA-27 septembre 2016: Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a indiqué aujourd’hui à Alger que des discussions étaient menées par son pays avec les autres pays membres de l’Opep (sans indiqué lesquels) pour redresser les cours du brut.

« Nous menons des discussions avec les autres producteurs sur les prix« , a déclaré M. Novak à la presse en marge de la 15ème réunion du Forum international de l’énergie (IEF15), estimant que ces discussions étaient « très importantes ».

Toutefois, le ministre russe a affirmé que ces efforts étaient engagés mais « sans un agenda précis ».  « Cela dépend de la situation du marché « , a-t-il ajouté.

La réunion des pays producteurs de pétrole à Alger pourraient néanmoins ne pas déboucher sur un accord rapide pour geler la production et faire remonter les prix, notamment en raison des divergences entre l’Iran et l’Arabie saoudite exprimées .

Réunis à Alger à l’occasion d’un forum énergétique international, les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vont se réunir de manière informelle mercredi pour tenter de trouver un moyen de faire remonter le prix du baril, bas depuis mi-2014.

Mais de fortes divergences de vues notamment entre l’Iran et l’Arabie saoudite, deux grandes puissances rivales du Moyen-Orient, risquent de bloquer un accord.

« Atteindre un accord en deux jours ne figure pas sur notre agenda », a déclaré mardi le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh à Alger. Nous avons besoin de temps pour de plus amples consultations », a-t-il dit avant d’ajouter qu’un accord pourrait éventuellement être trouvé lors de la réunion de l’Opep le 30 novembre à Vienne.

Les prix du pétrole ont été divisés par plus de deux depuis mi-2014 en raison d’une offre excédentaire, fruit du boom des hydrocarbures de schiste américains et de la stratégie de l’Opep d’ouvrir à fond les robinets pour maintenir ses parts de marché.

Plusieurs pays producteurs fortement dépendants des revenus pétroliers comme l’Algérie et le Venezuela plaident pour un gel de production, mais certains gros producteurs s’y opposent, comme l’Iran, ou même l’Arabie saoudite si Téhéran ne se joint pas au projet.

Un seul pays ne peut pas influer sur le marché, a réagi le ministre saoudien Khaled al-Faleh aux déclarations de son homologue iranien.   Il a d’une part affirmé que son pays n’avait pas réellement besoin d’un accord. Je demeure optimiste sur la base des fondamentaux du marché qui prennent la bonne direction, a-t-il dit, sous-entendant que le marché était sur la voie d’un rééquilibrage sans qu’il y ait nécessairement besoin d’une intervention. Mais il a ajouté être optimiste aussi sur le fait que les producteurs parviendront à une vision commune.

De son côté, le ministre irakien du Pétrole, Jabbar Ali Hussein al-Louaïbi, a déclaré attendre des résultats positifs de la réunion d’Alger, qui seront un facteur essentiel dans la stabilisation et l’équilibre du marché pétrolier mondial (…) Le but est la hausse des prix du pétrole. Nous soutenons tout effort qui permettra d’équilibrer le marché.

AMIR HANI

Envoyer un commentaire

0Shares