Frank Dumas bat la JSK, prend sa revanche sur Chérif Mellal et humilie Bouzidi (Vidéo)
DIA-11 décembre 2020: La JS Kabylie version 2020-2021 du président Cherif Mellal et de l’entraîneur Youcef Bouzidi semble se diriger tout droit dans le mur. Indépendamment des résultats techniques, la JSK tend à devenir une équipe quelconque sur tous les plans.
La JSK qui est un club habitué à remporter des titres nationaux et continentaux ou à défaut à jouer les premiers rôles dans le championnat national, risque, à ce rythme, la descente aux enfers, sachant qu’elle demeure le seul club de la Ligue 1 à ne pas connaitre de relégation depuis son accession en première division en 1969.
Ce vendredi, la JSK a montré toutes ses limites face au CR Belouizdad (champion en titre) qui l’a étrillée au stade du 1er-Novembre à Tizi Ouzou sur le score de 3-0, sans parler des occasions ratées par les visiteurs. En trois journées du championnat, la JSK n’a récolté que deux points sur les neuf possibles.
Cette situation n’est pas le fruit du hasard, mais de l’instabilité que connait le club. Pour la précision, la JSK de Bouzidi a été battue ce vendredi par le CRB de…Frank Dumas. Le technicien français avait fait ses débuts dans le championnat d’Algérie, il y a trois ans, en tant qu’entraineur de la JSK. Il avait réalisé des résultats inespérées avec la formation kabyle qui, du statut de relégable, avait failli remporter le titre de champion d’Algérie.
Alors que les supporters de la JSK s’attendait au maintien de Dumas, compte tenu des résultats, ce dernier a été remercié. Cela a marqué le début de l’instabilité de l’encadrement technique de la JSK, sous la présidence de Mellal, puisque le club aura connu, depuis 2018, cinq entraîneurs (Bouzidi, Dumas, Hubert Velud, Yamen Zelfani puis Bouzidi).
La JSK qui était un exemple de stabilité par le passé, aurait pu garder Frank Dumas qui ambitionnait faire un long chemin avec le club kabyle. Aujourd’hui, la JSK de Mellal et Bouzidi n’a rien à avoir avec la JSK des Benkaci et Hannachi ou encore de Mahieddine Khalef, Stefan Zywotko ou Djaafar Harouni. Grandeur et décadence !
Nassim Fateh