Le grand centre Thermal de Hdab dans la wilaya de Ouargla laissé à l’abandon
DIA-31 janvier 2017: Alors qu’on évoque des projets touristiques dans le grand Sud, nos responsables oublient certains projets déjà mis en place et qui souffrent d’une très mauvaise prise en charge. L’un des exemples les plus édifiants est sans nul doute, le Grand Centre Thermal de Hdab, dans la commune de Rouissat à Ouargla. Ce dernier est dans un état de délabrement et d’abandon total en devenant un lieu de délinquance et de débauche. Ce grand Centre Thermal naturel (l’eau y est naturellement à 60°c) qui jadis recevait des milliers de visiteurs venus des quatre coins de l’Algérie est totalement abandonné. Un appel est lancé à l’exécutif de Ouargla et la direction du tourisme pour sa relance et la reprise immédiate des activités de cet édifice par un investisseur local ou national. Un gâchis immense qui a privé la wilaya d’une importante recette financière à cause de la bêtise humaine. Sans oublier que ce centre thermal une fois opérationnel aurait pu générer tout au moins une trentaine de postes d’emplois surtout dans cette villeconnue par son immobilisme et son désinvestissement.
En 2013, l’ancien « hammam » de la localité thermale d’El-Hdab, située à une dizaine de kilomètres de Ouargla, devait ré-ouvrir ses portes au public après que le wali de Ouargla M. Ali Bouguerra eut donné des instructions lors d’une visite d’inspection dans la commune de Rouissat.
Une opération de réhabilitation a été menée par un investisseur privé chargé de la gestion de cette structure, en dépit de certaines contraintes techniques rencontrées liées à la distribution de l’eau et l’amélioration du réseau d’assainissement.
Le wali avait insisté, en présence des responsables locaux de l’APC de Rouissat et de l’ADE, sur la nécessité d’éliminer les obstacles techniques signalés par l’investisseur et qui entravent la relance de cette structure. Mais depuis rien n’a été fait. Un habitant de cette localité sans doute désemparé par cette situation nous a envoyé des photos pour illustrer ce gâchis.
Amel Bouchaib