
Hassan Ferli : « Les Législatives du 4 mai ont davantage fragilisé le pays… »
DIA-11 mai 2017: Intervenant dans la soirée du mercredi 10 mai sur le plateau d’une chaîne de télévision nationale privée, le chargé de la communication du FFS a estimé que les « Législatives du 4 mai ont davantage fragilisé le pays ». Une fragilisation parfaitement illustrée, a-t-il ajouté, « par le fort taux d’abstention, de 65%, qui y a été enregistré ». Mais également par « le renforcement des partis à l’origine de cette situation particulièrement dangereuse pour le devenir du pays ». Tout en s’inscrivant en faux contre l’idée que la participation du FFS à ces élections engage sa responsabilité dans l’aggravation de la situation qu’il dénonce : « Le FFS y a pris part dans l’objectif de disposer d’une tribune pour s’adresser aux citoyens et leur exposer sa vision de sortie de crise », a-t-il, en effet, déclaré, Hassan Ferli a rejeté, «en l’étape actuelle, toute idée de participation (de son parti) au gouvernement ». Et ce, a-t-il ajouté en réponse à la question que lui a posée l’animateur de l’émission dans ce sens, « même si on venait à le solliciter » ; comme cela vient d’être fait avec le MSP. Une attitude tranchée que le chargé de la communication au plus vieux parti d’opposition a toutefois quelque peu tempérée en déclarant que le FFS pourrait être amené à le faire dans une seule condition : « dans le cas d’un gouvernement d’union nationale qui serait le fruit d’un consensus national » ; une manière, on ne peut plus claire, de dire que le FFS tient à son initiative de « conférence du consensus national ». Bien mieux, qu’il la considère comme l’unique voie de sortie de la crise multidimensionnelle dans laquelle, selon l’analyse qu’il fait de la situation y prévalant, se débat le pays depuis de nombreuses années.
Mourad Bendris