Hausse des prix des épices, des tests PCR et pénurie de l'oxygène : les spéculateurs imposent leur diktat - DIA
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Hausse des prix des épices, des tests PCR et pénurie de l’oxygène : les spéculateurs imposent leur diktat

DIA-02 août 2021: Décidément, rien ne semble arrêter les spéculateurs. En ces temps de pandémie, les spéculateurs ne reculent devant rien et profitent de la détresse des Algériens, dont certains malades atteints de Covid risquent carrément leur vie.

C’est le cas de ceux qui tirent profit de la pénurie de l’oxygène médical pour revendre des obus d’oxygène à des prix inimaginables ou encore des concentrateurs d’oxygène à des prix exorbitants.

Cette pénurie a coûté la vie à plusieurs malades, lesquels ont succombé faute d’oxygène.

Ces mêmes spéculateurs ont ciblé tous les produits fortement demandés par les malades atteints du Covid afin d’enflammer leurs prix.

Il s’agit des épices, notamment le clou de girofle qui se vend à un prix d’or. Il en est de même pour le citron, source de vitamine C, qui est non seulement introuvable, mais dont les prix oscillent entre 300 et 600 DA le kg.

Le même constat est malheureusement releé au niveau des laboratoires des analyses médicales. Alors que le nombre de malades est en augmentation, les gérants de ces laboratoires ont profité de l’occasion pour augmenter les prix et s’enrichir sur le dos des pauvres citoyens.

Le prix d’un test PCR est passé de 8 900 DA à 11 000 DA, alors que celui du test antigénique, qui était de 3 600 DA frôle les 5 000 DA dans certains laboratoires.

Il faut cependant relever que ces spéculateurs ont profité d’une situation, laquelle demeure une conséquence directe de la mauvaise gestion de la pandémie. En novembre dernier, lors de la première vague du Covid, des Algériens sont morts à cause du manque d’oxygène. Neuf mois plus tard, le même problème réapparait avec acuité, compte tenu du grand nombre de morts dus au manque d’oxygène médical.

En d’autres termes, ces spéculateurs ont trouvé un terrain propice pour imposer leur diktat en raison de l’absence de stratégie des ministères de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique. Quant au ministère du Commerce, il brille par son absence dans la mesure où les spéculateurs imposent leurs lois dans l’impunité totale et l’absence de contrôle des prix.

L’élan de solidarité des Algériens est à saluer, mais cela n’a pas été suffisant pour mettre hors d’état de nuire tous ces spéculateurs, lesquels ne peuvent être anéanti que par le force de la loi, à savoir une présence sur le terrain des Pouvoirs publics ou plutôt de l’Etat. Ce qui ne semble pas être le cas.

Mohamed Nassim

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