Intense activité du médiateur de la République Karim Younes
DIA-05 janvier 2021: Le médiateur de la République, Karim Younes, est sur tous les fronts depuis quelque temps. Nommé à ce poste en février 2020, Karim Younes multiplie ses sorties sur le terrain depuis la fin du mois d’octobre de l’année dernière.
Après avoir mené campagne pour l’amendement de la Constitution, Karim Younes a investi le terrain et a organisé, le mois de décembre dernier, un séminaire national sur le rôle et les missions du médiateur de la République.
Il avait aussi fait savoir que son instance a reçu 8 000 citoyens dans le cadre de ses missions de médiation, notamment les plaintes relatives aux dysfonctionnements des instances centrales de l’Etat, des collectivités locales et des services publics. En ce sens, il avait signifié que la médiation de la République a été créée pour éliminer la bureaucratie.
Karim Younes (73 ans) qui était coordinateur de l’Instance nationale de dialogue (INDIM) au temps du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, est un homme politique et écrivain, titulaire d’une licence en lettres françaises de l’université d’Alger en 1978.
Il a été président de l’Assemblée populaire nationale (APN) de 2002 à 2004, poste qu’il avait quitté en signe de solidarité avec l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, limogé par l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il a également été secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle en 1997 au temps du Président Liamine Zeroual. C’est dire que Karim Younes cumule une expérience en tant qu’homme politique ayant exercé plusieurs fonctions au sein de l’Etat. Son retour sur la scène politique a coïncidé avec la chute de Bouteflika.
Amir Hani
Caton l'ancien
Une licence de lettres françaises 13 années après le Baccalauréat, Ce type lui a fallu 13 ans pour obtenir une licence en littérature et non pas en physique des particules ou une spécialité en neuropsychiatrie et il a la prétention de résoudre tous les problèmes de la vie de tous les jours des algériens.
Il a passé l’année 2020 à essayer de convaincre les algériens que Tebboune nous apporte la solution miracle à nos problèmes de corruption avec sa « constitution » faisandée (rien à voir avec le travail du médiateur, il a fait plutôt la « Voix de son Maître »), résultat des courses : constitution rejetée par au moins 77 % des algériens (d’après leurs propres décomptes).
On pourra toujours attendre que le sel fleurisse pour voir les problèmes des algériens résolus par Mr Younes pour un salaire (du trésor public bien sûr) à faire pâlir Crésus !