La communauté sportive réagit aux déclarations du ministre de la jeunesse et du sport (Vidéo)
DIA-18 octobre 2021: S’agit-il d’une sorte d’opposition des parties occultes, comme l’a si bien dit M. Abderrezak Sebgag, ministre de la jeunesse et des sports, ou tout simplement, l’influence d’un sport roi qui ne laisse apparemment aucune place aux autres disciplines olympiques.
En effet, en marge de sa rencontre avec les directeurs wilayas (DJS) au centre national de SOUIDANIA, le MJS avait précisé auprès de quelques médias présents, qu’il n’était pas désigné pour prendre uniquement soin du football. Une déclaration qui n’avait pourtant pas tardé à faire réagir plus d’un, et plus particulièrement les sportifs relevant de l’Omnisports. Ces derniers estiment que le ministre de la jeunesse et du sport ne consacre ses sujets et ses déplacements qu’au profit de la sélection nationale de Football, mais sans pour autant réserver le moindre intérêt aux préoccupations des autres disciplines sportives. Un constat accentué par l’absence de M. Abderrezak Sebgag, aux finales de la super coupe de handball « garçons et Filles » tenues vendredi dernier au palais des sports d’Oran.
Soutenu par certains plateaux télé, le mécontentement des sportifs semble effectivement faire l’unanimité, car plusieurs entre journaliste et consultant, reprochent au ministre de la jeunesse et des sports d’être converti à un porte-parole de la fédération Algérienne de Football « FAF » et plus précisément après son annonce exclusive sur le lieu et la date de la prochaine rencontre des fennecs contre le Djibouti.
Fort est de constater, que depuis sa désignation à la tête de la jeunesse et des sports, M. Abderrezak Sebgag, n’avait en effet, réservé ses déplacements que pour soutenir la sélection nationale de Football, a l’image de sa présence au stade Mustapha Tchaker de Blida face au Niger, avant d’enchaîner son voyage avec les verts à Niamey pour le match retour, non pas seulement, mais également, sa présence au stade Omar-Hamadi à Bologhine à l’occasion d’une confrontation amicale opposant les poulains de Madjid Bougherra contre le Bénin, cela s’ajoute bien évidemment, à visite en Août dernier, au centre technique de Sidi Moussa pour saluer les coéquipiers de Ryad Mahrez .
Pendant ce temps-là, plusieurs fédérations sportives nationales sombrent dans les difficultés pour défaut de moyen notamment à cause des subventions qui à priori tardent à venir dont les sélections nationales qui n’ont pu à ce jour, programmé le moindre regroupement afin de se préparer aux jeux méditerranéens d’Oran ainsi qu’aux prochaines échéances continentales et/ou internationales, le tout, avec des athlètes qui chôment cela fait pratiquement deux années, soit depuis le début de la pandémie. En outre, plusieurs instances fédérales et ligues sportives seront cependant, en obligation de retarder une nouvelle fois, le coup d’envoi des compétitions en guise de leur mise en conformité avec la loi relative au cumule des fonctions. Eu égard à cette confusion totale, plusieurs observateurs, techniciens et cadres sportifs, appréhendent déjà, des résultats catastrophiques aux JM d’ Oran ainsi qu’aux rendez-vous sportifs internationaux.
Mohamed Nassim
Mellah hocine
En effet et c’est tout à l’honneur de ces fédérations que de soulever ce problème qui ne laisse personne indifférent.
Le football , en Algérie , est comme une sorte de drogue inoculee, à petite dose, à toute personne qui voudrait le pervertir. Le football a été détourner de son sens sportif pour devenir un appât politicien .
Effectivement les autres sports , qu’ils soient individuels ou collectifs , sont « parqués » en second zone par les pouvoir publics . Pourtant , durant les années 70/80 on assistait à des compétitions d’athlétisme durant la mi-temps d’un matchs de football et des fois juste avant le match, ce qui occupait le supporter afin de l’assagir et donner l’occasion aux athlètes de se montrer devant une assistance nombreuse. Pourquoi ne pas revenir à cette pratique lorsque le stade est doté de piste d’athlétisme ?
Quant aux autres discipline , c’est à leur fédération, respective , de se « bouger » pour permettre une activité pérenne.