La Croatie va rejoindre l'espace Schengen en 2023 : rejet des demandes de la Roumanie et la Bulgarie - DIA
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La Croatie va rejoindre l’espace Schengen en 2023 : rejet des demandes de la Roumanie et la Bulgarie

DIA-08 décembre 2022: Au 1er janvier 2023, dans moins d’un mois donc, l’espace Schengen de libre circulation comptera un membre de plus : la Croatie. L’unanimité étant requise pour ce type de décision, tous les ministres de l’Intérieur de l’UE réunis jeudi à Bruxelles ont donné leur feu vert.

Autant dire que 2022 est une année bénie des dieux pour ce petit pays de 3,9 millions d’habitants, membre de l’UE depuis 2013 seulement. En effet, il rejoindra aussi la zone euro début 2023. « Nous avons atteint nos objectifs stratégiques dont les citoyens et l’économie ­bénéficieront le plus », s’est réjoui le premier ministre croate, Andrej Plenkovic. Les entrées dans l’euro et dans Schengen sont une aubaine pour ­Zagreb qui peut espérer doper son secteur touristique.

La Croatie devient ainsi le vingt-septième membre de ce vaste espace dans lequel 400 millions de personnes peuvent voyager librement, sans contrôles aux frontières intérieures. Shengen compte désormais 23 pays de l’UE, auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. « Avec la guerre en Ukraine, analyse un diplomate européen, les forces centrifuges sont à l’œuvre en Europe. Beaucoup de pays veulent désormais être le plus proche possible de l’épicentre de l’UED’où la volonté de faire partie d’un maximum de cercles. »

Contrôle rigoureux

C’était aussi le souhait de la Bulgarie et de la Roumanie, candidats à Schengen. Mais ces deux pays, membre de l’UE depuis 2007, ont été recalés jeudi, comme ils l’avaient été une première fois en 2011. Les pays de Schengen doivent être en mesure d’effectuer un contrôle rigoureux des frontières extérieures de cet espace et s’engager à coopérer avec les autres membres pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé.

Or Vienne juge que ni la Bulgarie ni la Roumanie n’étaient prêtes. Le gouvernement autrichien avait fait savoir bien avant la réunion de Bruxelles qu’il mettrait son veto, estimant que la levée des contrôles aux frontières de ces pays risquait d’augmenter la pression migratoire sur l’UE.

Les Pays-Bas, comme en 2011, se sont opposés à l’entrée de la Bulgarie, s’inquiétant notamment du niveau de corruption dans le pays. La Commission juge au contraire que les deux pays sont prêts. « Je partage la déception des citoyens bulgares et roumains », a souligné la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, qui aimerait accueillir Bucarest et Sofia en 2024.

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