La présidence de la République réhabilite Ramtane Lamamra et met en avant ses compétences - DIA
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La présidence de la République réhabilite Ramtane Lamamra et met en avant ses compétences

DIA-21 avril 2020: La présidence de la République a réhabilité l’ancien diplomate Ramtane Lamamra qu’elle a défendu contre certains régimes et parties qui se sont opposés à sa désignation comme Envoyé spécial du SG de l’ONU pour la Libye.

La prise de position officielle de l’Algérie en faveur de Lamamra vise à réhabiliter ce dernier qui a été malencontreusement entraîné par l’ancien système politique quand l-ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika l’avait désigné au poste de « vice-Premier ministre ».

Un poste qui n’existe dans aucun texte législatif en Algérie et une désignation qui était intervenue au début du Hirak, lequel avait empêché le 5e mandat du Bouteflika et le départ de l’ancien Pouvoir. Il faut reconnaître que l’ancien système avait fait appel à Lamamra en raison de son aura et sa réputation au niveau national et mondial.

Lamamra avait compris cette manœuvre et n’avait pas été reconduit dans le gouvernement de Noureddine Bedoui et avait ainsi réussi à se démarquer de l’ancien système.

Aujourd’hui, le nouveau Pouvoir se tient aux côtés de Lamamra. A cet effet, le ministre Conseiller à la communication, Porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, a indiqué ce mardi que les réserves émises par un membre du Conseil de sécurité contre la candidature du diplomate algérien Ramtane Lamamra au poste d’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye obéissent à des considérations intérieures servant certains régimes, qui n’ont aucun intérêt dans le règlement du problème du peuple libyen.

En réponse à une question sur « l’opposition de parties étrangères » à la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra au poste d’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, M. Belaid a expliqué que la candidature de ce dernier « n’avait pas jouit de l’accord d’un membre du Conseil de sécurité », soulignant que les informations dont il dispose laissent penser que les réserves de ce membre « obéiraient (…) à des considérations intérieures servant certains régimes, qui n’ont aucun intérêt dans le règlement du problème du peuple libyen ».

Rappelant les déclarations de Lamamra qu’il n’a aucunement sollicité la candidature à ce poste, mais que c’est le Secrétaire général de l’ONU qui l’a proposé, le Porte-parole de la présidence de la République a appelé « les cercles qui ont interprété cette histoire comme étant un échec pour l’Algérie à corriger leur jugement car, c’est plutôt un échec pour le Secrétaire général de l’ONU », a-t-il soutenu.

Le Porte-parole officiel de la présidence de la République a tenu, à cette occasion, à rendre hommage aux grands diplomates algériens, dont Lakhdar Brahimi, le défunt Mohamed Sahnoun et bien d’autres « qui ont joué un rôle primordial dans le règlement des crises internationales à la demande des Nations Unies », ajoutant que le choix porté sur Lamamra « est pour nous un motif de fierté et d’orgueil de ce que la diplomatie algérienne compte en compétences ».

Cette déclaration du porte parole de la Présidence algérienne est aussi un démenti formel aux insinuations d’une certaine presse marocaine qui avait écrit que l’échec de la nomination de Lamamra a été instruit par Alger. C’est faux car l’Algérie avait en tout temps défendu ses diplomates sur les scènes internationales quelque soit les désaccords entre certains diplomates comme Lakhdar Brahimi, Mohamed Bedjaoui ou même Lamamra avec certains présidents et même chefs du gouvernement. La diplomatie algérienne a toujours appliqué à la lettre le fameux adage français qui dit « le linge sale se lave en famille » et défendu avec précaution ses diplomates qu’elle remettait dans le circuit en temps et place voulus.  

Amir Hani

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