La Radio algérienne dénonce la campagne tendancieuse visant à ternir son image
DIA-16 octobre 2021: La Radio algérienne a dénoncé, vendredi, la campagne « douteuse et tendancieuse » qu’elle subit depuis deux jours dans le but de ternir son image par la diffusion « de fakenews », soulignant que cette campagne intervient dans le contexte où l’Algérie fait face à « tous types d’attaques visant à frapper sa stabilité et sa cohésion sociale ».
L`Etablissement public de radio diffusion sonore (EPRS) a précisé dans un communiqué « être étonné de la campagne douteuse et tendancieuse qu’il subit depuis deux jours dans le but de ternir son image en tant que média public national prestigieux et respecté, par la diffusion des fakenews qui nuisent de facto à leurs éditeurs ».
« Les auteurs de cette campagne n’ont pas cherché l’information à la source avant de la relayer sur leurs pages, sites, journaux et chaînes, ni respecté, en agissant de la sorte, les règles élémentaires de la déontologie de la profession et certains d’entre eux prétendent toujours donner des leçons aux autres sur le sujet ».
« Face à cette campagne tendancieuse et méthodique contre la Radio algérienne et son administration, dont l’interprétation va de l’ignorance totale de ce qui s’est passé aux conclusions hâtives non professionnelles de certains avec une intention manifeste et préméditée de nuire à l’image de l’Etablissement et de régler des comptes dont les visées malveillantes et haineuses ne sont connues que par leurs auteurs, la Direction générale de la Radio algérienne tient à présenter à ses aimables et fidèles auditeurs et à l’opinion publique algérienne et internationale en général que ces parties veulent tromper, les clarifications suivantes:
Premièrement: M. Mourad Boukerzaza n’a jamais été mis fin à sa relation de travail avec la Radio mais plutôt relevé de ses fonctions en tant que directeur de la Radio locale de Constantine et il est aujourd’hui en congé, dont il a bénéficié suite à une demande qu’il a présentée comme tout autre travailleur de la Radio. Il demeure un journaliste respecté qui exerce ses fonctions avec loyauté et jouit toujours de ses pleins droits.
Deuxièmement: la fin de fonctions de M. Mourad Boukerzaza en tant que directeur de la Radio locale de Constantine a eu lieu suite à un rapport établi par l’organe d’audit et de contrôle de la gestion de l’Etablissement après une visite d’inspection effectuée à cette station à la date du 27 septembre 2021, faisant état de dysfonctionnements et de plusieurs erreurs enregistrés dans la gestion des affaires de la station , et qui verra au fond d’autres procédures juridiques que les services de l’Etablissement se réservent le droit de ne pas divulguer , et que le concerné a été notifié des motifs ayant conduit à le relever de son poste par son responsable direct Monsieur le directeur de la coordination des Radios régionales.
Troisièmement: l’administration de l’EPRS dément catégoriquement tout lien entre la fin de fonctions du directeur de la station de radio et la diffusion de la chanson de la diva arabe, Mme Fairouz, pour laquelle la Radio nationale voue un respect et une estime incommensurables, étant l’une des icônes des musiques arabe et mondiale, de même qu’elle a l’honneur d’être parmi les radios arabes qui programment le plus les chansons de la diva Fairouz, en signe de reconnaissance à son immense talent et par respect à ses positions en faveur des causes justes de la Oumma.
Quatrièmement: l’administration de l’EPRS est très étonnée par le nombre incroyable de fakenews circulant sur ce sujet, fabriquées de toutes pièces et dont certaines parlent même de licenciement de 4 employés de la station régionale de Constantine. Tous les employés de la station exercent leurs fonctions de manière très normale et aucun d’eux n’a fait l’objet d’un licenciement ou d’une quelconque forme de sanction. Tout enquêteur novice où objectif pourra le confirmer facilement.
Cinquièmement: la Radio algérienne dénonce rigoureusement toutes les tentatives vaines et désespérées visant à ternir son image devant l’opinion publique mondiale, particulièrement auprès de nos frères chrétiens, en prétendant faussement que la Radio algérienne adopte une position antichrétienne ou de telles mesures arbitraires du fait de la programmation d’une chanson tout à fait ordinaire, que ce soit de la grande artiste Fairouz ou d’une autre, rappelant à toute personne concernée, objective et consciencieuse que la célébration de toutes les fêtes religieuses de nos frères chrétiens sont transmises de manière régulière et sous la supervision des institutions de l’Etat algérien sur les ondes de la Radio algérienne, sans le moindre complexe ou problème. Et que les tentatives, vaines et désespérées, de certaines parties tendancieuses de tirer profit de telles questions sensibles afin de porter atteinte à la réputation du pays et de son peuple, connus pour leurs principes d’amour et de tolérance, ne sauront aboutir.
Ainsi, la Radio algérienne -poursuit le communiqué- « dénonce une fois de plus, avec force, cette campagne effrénée qui vise sa réputation et sa stabilité en répandant des calomnies et des mensonges, dont les auteurs, quoi qu’ils fassent, ne peuvent jamais lui donner un minimum de crédibilité, car le mensonge reste un mensonge, peu importe son étendue et son écho ».
La Radio algérienne « sait pertinemment la source de cette campagne frénétique et suspecte, qui intervient à un moment où notre chère Algérie est ciblée par toutes sortes d’attaques visant à ébranler sa stabilité et sa cohésion sociale ».
La Radio algérienne rappelle qu’elle « se tient en première ligne face à ces attaques venimeux, ce qui évidemment ne plait pas aux esprits troublés, ainsi elle s’engage à ce que tout ce qui se trame contre elle ne la dissuadera jamais à accomplir son devoir professionnel et national, bien au contraire, il renforcera sa détermination à tenir tête à ceux qui veulent nuire au pays et aux citoyens ».
Puisque les mensonges ont atteint un « niveau insupportable », l’EPRS « se réserve son plein droit de poursuivre légalement les auteurs de cette calomnie ».