La Russie annonce la fin de manœuvres et le retrait de ses forces de Crimée
DIA-16 février 2022: La Russie a annoncé mercredi 16 février la fin de manœuvres militaires et le départ de certaines de ses forces de la péninsule ukrainienne annexée de Crimée, où le déploiement de troupes alimentait les craintes d’invasion de l’Ukraine.
«Les unités du district militaire du sud ayant achevé leurs exercices tactiques sur les bases de la presqu’île de Crimée retournent par voie ferrée vers leur base d’attache», a annoncé le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes. La télévision russe a montré des images nocturnes d’un interminable train transportant des blindés traversant le pont qui enjambe le détroit de Kertsch, bâti à grands frais par la Russie pour relier la Crimée au territoire russe.
Mardi, Moscou avait annoncé un retrait «partiel» de ses soldats déployés depuis des semaines aux frontières de l’Ukraine, un signe de détente après deux mois de craintes quant à une invasion imminente de son voisin sur fond de crise russo-occidentale. La Russie n’a pas précisé l’ampleur ni le calendrier de ce retrait. Plus de 100.000 militaires sont déployés selon les Occidentaux aux frontières ukrainiennes avec quantité de matériel lourd. Et d’importantes manœuvres russo-biélorusse se poursuivent jusqu’au 20 février en Biélorussie, voisin pro-russe de l’Ukraine.
La Douma, la chambre basse du Parlement russe, a voté mardi un appel au président Vladimir Poutine en faveur de cette reconnaissance. Le Kremlin a assuré qu’il n’y avait actuellement «aucune décision officielle» en se sens, mais que cette demande «reflétait l’avis de la population» russe. «La Russie joue le chaud et le froid. Un jour elle nous dit que tout est possible, qu’elle va revenir à la table des négociations, et l’autre elle envoie une escadre en mer Noire», a poursuivi le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères.
Mellah hocine
Le grand délire occidental , y compris les États Unis en la personne de BIDEN qui disait détenir des preuves, ne cessait de dire que la Russie allait lancer une invasion sur L’UKRAINE le 16 Février . Or Poutine, en grand stratege, ordonna tout à fait le contraire .
» Toute la presse anglosaxonne, et le gouvernement américain jusqu’au Président Biden, repris sans aucun recul par la presse française, l’annonçaient pourtant. Le 16 février, à 3h du matin à Kiev, la Russie allait envahir l’Ukraine. »
Pas un seul jour sans que les médias et les hommes politiques occidentaux ne l’annoncent. Quatre mois de fake news, d’annonce « d’attaque imminente » de la Russie contre l’Ukraine, de propagande dans des médias pourtant réputés tels que Le Figaro.
La propagande de guerre à laquelle s’est livré l’Occident sur le sujet ukrainien n’a de précédent que la guerre en Irak de 2003, et les fameuses armes de destruction massive que l’on cherche encore. L’heure fatidique vient d’être dépassée, et bien évidemment aucune attaque n’a eu lieu et l’ensemble des chefs occidentaux vont retourner dans leurs bottes et se cacher à jamais.
Les experts militaires russes expliquaient pourtant à qui voulait les entendre, et ils ont été bien peu à le vouloir, que la Russie n’avait mis en place aucune logistique pour mener une invasion. Aucun hôpital de campagne, aucun pipeline visant à desservir en carburant les véhicules nécessaires en cas de guerre.
La Russie a fait ce qu’elle a toujours expliqué qu’elle ferait: qu’elle évacuerait les troupes impliquées dans des exercices sur son territoire souverain à la fin de ces manœuvres. Ce qu’elle a commencé à faire hier.
Quant à la Douma ( parlement russe) , elle a lance un appel à reconnaître l’indépendance des Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk , ceci reflète les aspirations de la société russe, estime Vladimir Poutine. Pour Moscou, la situation dans le Donbass est un « génocide », mais le potentiel des accords de Minsk n’est pas encore complètement épuisé, souligne le Président.
Selon M.Poutine, » La décision votée à la Douma d’État, je crois, est liée bien entendu au fait que les élus du parlement, comme dans tout autre pays, en Russie tiennent compte de l’opinion publique, l’avis de leurs électeurs, et ils [les élus, ndlr] le ressentent finement »,