Les décisions du Président Tebboune pour maintenir le caractère social de l'Etat algérien - DIA
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Les décisions du Président Tebboune pour maintenir le caractère social de l’Etat algérien

DIA-17 février 2022: Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé le caractère social de l’Etat algérien par la prise d’une série de décisions allant dans le sens de préserver le bien-être et la dignité du citoyen, sans pour autant négliger d’autres volets, telle que la liberté d’expression et de la presse et la relance de l’économie nationale.

Institution d’une allocation de chômage à compter de mars prochain

L’allocation chômage sera versée, à partir de mars prochain, sous forme de présalaire de 13.000 DA au profit de 620.000 chômeurs inscrits auprès des bureaux de l’emploi, qui bénéficieront aussi d’une « couverture sanitaire comme le reste des salariés », a annoncé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Il existe trois catégories de chômeurs en Algérie, « la première est une sorte d’assemblage de jeunes et d’adultes pris en charge par le ministère de la Solidarité nationale, la deuxième représente les jeunes en attente d’insertion, et la troisième catégorie incarne les véritables chômeurs » qui bénéficieront, à partir de mars prochain, de l’allocation chômage sous forme d’un présalaire de 13.000 DA.

Réduction de l’IRG et une augmentation des salaires de plus de 14 %

Les salaires ont augmenté de 14 à 16 % à la faveur de la réduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) appliquée dès début 2022, a ajouté le Président Tebboune qui s’exprimant lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale. La hausse des salaires avait permis de contrer les effets de l’inflation estimée en Algérie à 7 %.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures décidées par l’Etat en vue d’augmenter le pouvoir d’achat du citoyen, à la faveur notamment de l’augmentation du salaire minimum à 20.000 DA et l’exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l’IRG, a rappelé le chef de l’Etat.

Garantir la stabilité du prix du pain

L’impôt sur l’activité des boulangers concernera uniquement les bénéfices à compter de fin mars prochain, a annoncé le Président, affirmé que les boulangers, soumis actuellement à l’impôt sur le chiffre d’affaires et sur les bénéfices, ne s’acquitteront que de cet impôt. 

Une mesure qui vise à réduire la charge fiscale afin de garantir la stabilité des prix du pain.

Pas de pénuries de produits alimentaires

Il a en outre indiqué que la tension sur certains produits de première nécessité était plutôt liée à un aspect « comportemental » de la part des citoyens, relevant que ce n’est pas un problème d’approvisionnement ou de production.

Ces pénuries interviennent « de manière régulière » et visent à « toucher à la stabilité du pays et à la cohésion sociale ». Le programme d’approvisionnement du pays s’établit proportionnellement au nombre d’habitants, a ajouté le chef de l’Etat, soulignant, à titre d’exemple, que l’Algérie est parvenue à produire deux fois et demi plus que les besoins du marché en matière d’huile, et malgré cela, du jour au lendemain, on se retrouve sans huile. Il a fait savoir que les spéculateurs « sont entre les mains des services de sécurité et c’est à la justice de trancher, en application du Code pénal ».

Le dossier des véhicules tranché avant la fin du premier trimestre 2022

Le dossier des véhicules sera tranché avant la fin du premier trimestre de 2022, qualifiant ce dossier de « très complexe », notamment après l’échec de l’expérience du montage de véhicules qu’a vécue l’Algérie durant les dernières années.

« Un seul opérateur nous a fait perdre plus de 3,5 milliards dollars « , a rappelé le Président Tebboune.

Concernant l’importation des véhicules, le président de la République a relevé « la possibilité » d’importer à condition que « les concessionnaires comprennent que les anciennes pratiques ne sont plus tolérées », citant, entre autres comportements, la non-garantie des pièces de rechange par une grande firme européenne qui commercialisait ses véhicules en Algérie.

L’économie nationale ne restera pas dépendante du pétrole

Le président de la République a affirmé mardi que les efforts pour diversifier l’économie nationale et s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures se poursuivaient en dépit de la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux.

« L’économie nationale est sur la voie de l’augmentation de la production nationale et ne restera pas dépendante des cours du pétrole », a déclaré le président Tebboune lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale.

Pas de « détenus d’opinion » en Algérie

Sur le plan politique, le président de la République a affirmé que l’Algérie ne comptait aucun détenu d’opinion, rappelant que la liberté d’expression était « garantie » pour tout un chacun conformément aux principes stipulés dans la Constitution sans que cela puisse permettre la zizanie, le chaos ou encore des atteintes à la sécurité publique.

Pour M. Tebboune « la construction de la démocratie passe par une liberté d’expression réelle et responsable et non pas la liberté de sabotage », ajoutant que « rédiger un article hostile à l’Armée nationale populaire (ANP), par exemple, est comme travailler dans une cinquième colonne mobilisée pour nuire au moral de l’armée, chose que certains ont fait en collaboration avec des ambassades étrangères ».

Dégel des relations avec la France et dégradation avec le Maroc

Le président de la République a affirmé qu’il y a « un dégel dans les relations » entre l’Algérie et la France, soulignant que l’Algérie demeurait « une puissance africaine avérée ».

Le chef de l’Etat qui a notamment mis l’accent sur la nécessité d’une « entente » basée sur le respect mutuel, a toutefois relevé qu’il ne pouvait pas « dire plus que cela dans le soucis de ne pas influencer sur le processus électoral en France » qui s’apprête à organiser une élection présidentielle en avril prochain.

« De manière générale, les choses se sont tassées », a-t-il dit, rappelant les résultats « très positifs » ayant couronné la récente réunion tenue à Alger entre une délégation française conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères français avec une délégation conduite également par le SG du MAE algérien. Ce qui n’est pas le cas avec le Maroc, car les choses avec le Maroc « n’ont pas changé, depuis le début de la crise, pis elles se sont aggravées », relevant que Rabat, soutenu par l’entité sioniste, se sert d’un appareil de propagande et de fake news contre l’Algérie.

Le président de la République a souligné que le citoyen algérien était conscient que « tout ce qui porte atteinte à l’unité nationale et tente d’attaquer l’Armée et tout ce qui vise à inventer des problèmes entre le Président et l’Armée etc.. viennent de l’appareil de propagande mobilisé par le voisin contre l’Algérie, et soutenu par Israël ».

Amir Hani

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