Des larmes et de l'émotion à la projection du film "Le Puits" à l'Ambassade US à Alger - DIA
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Des larmes et de l’émotion à la projection du film « Le Puits » à l’Ambassade US à Alger

DIA- 20 novembre 2016: Alors qu’il ne reste que quelques jours pour connaître le résultat du premier vote de l’académie des Oscars pour choisir les neuf films qui vont accéder à l’avant dernier tour de la sélection pour la nomination des candidats à l’Oscar du meilleur film étranger, le film « Le puits » représentant l’Algérie aux Oscars 2017, a été projeté jeudi soir à l’Ambassade américaine à Alger, sur invitation de la chef de mission de l’Ambassade américaine à Alger, Mme Joan Polaschik. 

La diplomate américaine avait déjà apporté son soutien au film sur Twitter après l’avoir vu lors d’une projection à l’Opéra d’Alger organisé par le ministère de la Culture. 

Pour cette projection, les services de l’Ambassade américaine avaient invités leur contacts algériens et étrangers des autres ambassades pour découvrir le film. L’ambassadeure de Suède à Alger S.E Mme Marie-Claire Swärd-Capra est venue pour voir ce film qui venait d’obtenir un prix au Festival du film arabe de Malmo en Suède.  A la fin de la projection qui a duré plus d’une heure et demie, une forte émotion s’est dégagée de la salle de projection de l’Ambassade américaine, des applaudissements, beaucoup de tristesse et surtout des femmes en pleurs, qui ont été bouleversé par la fin tragique du film.

Le réalisateur Lotfi Bouchouchi présent avec les membres de sa production et sa femme, était très marqué par le soutien de l’Ambassade américaine et les nombreux marques de sympathie et remerciements exprimées par les invités et les diplomates durant le débat.

Interrogé sur l’origine de l’histoire du film et sur les conditions de tournage, le réalisateur algérien a indiqué que c’est à travers une nouvelle de son oncle Mourad Bouchouchi que l’histoire a été écrite par le scénariste Yacine Belhadj. Bouchouchi a indiqué que le tournage a duré 7 semaines: cinq à Ouargla et deux semaines à Biskra et que le décors du village a été entièrement construit. Le cinéaste a précisé aussi que le film qui était inscrit dans le cadre du 50e anniversaire de l’indépendance n’a pas bénéficié d’un grand budget, comme certaines productions durant cette manifestation, néanmoins il a réussi son challenge pour son premier film.  

Une seule télévision seulement était présente pour marquer ce grand moment de cinéma à l’Ambassade américaine à Alger: El Djazairia Tv qui a profité de l’occasion pour faire une interview avec l’Ambassadeure Mme Joan Polaschik, qui fait beaucoup de choses, pour renforcer les relations culturelles et diplomatiques algéro-américaines.   

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Le 11 octobre dernier, le site de l’académie des Oscars avait annoncé officiellement la sélection du film «Le puits» de Lotfi Bouchouchi pour figurer dans la compétition pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.

85 pays ont soumis un long métrage dans l’espoir de décrocher l’Oscar 2017 du meilleur film en langue étrangère en février prochain, a annoncé l’Académie américaine. C’est un record pour cette catégorie qui s’apprête à fêter son 60e anniversaire. 
Pour rappel, le film « Le puits » raconte l’histoire d’un village du sud algérien pendant la colonisation et dont la population, les femmes et les enfants notamment, est prise en otage par l’armée française et privée d’eau potable.
Le film a raflé 11 prix pour le moment : Quatre prix lors du 31e Festival du cinéma méditerranéen d’Alexandrie(Egypte), dont le grand prix du meilleur film arabe, le Grand prix (meilleur long métrage) du 9e Festival international du film de Mascate (Sultanat d’Oman). Il avait également remporté le Grand prix du 5e Festival maghrébin du film d’Oujda (Maroc) ainsi le prix du meilleur réalisateur au 9e Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa). Le grand prix au Festival Vues d’Afrique au Canada pour sa première en Amérique du Nord et sa dernière consécration a été le prix du meilleur réalisateur au Festival du film arabe de Malmo en Suède pour sa première dans un pays Nordique. Néanmoins la course est longue pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.  L’Académie dévoilera en décembre une première sélection réduite à neuf films et annoncera les cinq finalistes le 24 janvier avec l’ensemble des nominations à la 89e cérémonie des Oscars, prévue le 26 février.
Salim Aggar  

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