Le feuilleton turc « Barbarousse » marche sur les traces de Rais Corso (Vidéo)
DIA-21 mai 2021: Les premières images du feuilleton « Barbarousse » sur le célèbre pirate turc installé en Algérie sont tombés. Le tournage se poursuit actuellement en Turquie dans les mêmes décors que le feuilleton algérien Rais Corso et avec le même réalisateur l’égyptien Adel Adib. Le feuilleton sera diffusé sur la chaîne publique TRT. On ignore si l’ENTV va diffuser le feuilleton, sachant que l’ex DG Ahmed Bensebane avait rencontré l’ambassadrice de Turquie et avait évoqué la participation de l’Algérie dans ce projet.
La grande série turque « Barbaros », met en vedette la star turque Engin Tan, le héros de la célèbre série « Artugul ». La série « Barbaros » évoque les aventures maritimes historiques et d’immenses batailles, dont les premiers épisodes ont été filmés pour son lancement prochain. Le réalisateur Adel Adib a réalisé et exécuté les scènes d’action et graphiques après avoir été choisi par la société de production « ES Film » après été choisi entre de nombreux réalisateurs turcs et américains, et cela a été négocié avec lui et a fonctionné. Les inspections, la sélection de l’équipe de travail et la construction d’immenses navires dans l’un des studios d’Istanbul. Le tournage s’est achevée au cours du dernier mois de Ramadan.
Le réalisateur Adel Adib en plein tournage du feuilleton Barbarousse
Le producteur « ES Film », est l’une des plus grandes sociétés de production en Turquie, qui a récemment produit la série Sultan Abdul Hamid. Adib a été choisi après avoir vu ses œuvres dans la mise en œuvre des scènes graphiques « Effondrement des tours jumelles à New York » dans le film « La Nuit de la Baby Doll » avec l’une des sociétés graphiques françaises, ainsi que des scènes de batailles navales, et les graphismes de la série algérienne « Rais Corso, l’année dernière avec une société graphique turque.
Pour rappel, Kheiredine Barbaros dit « Barberousse » fut un corsaire ottoman sous le règne de Soliman le Magnifique, ayant occupé les postes de sultan, puis beylerbey (gouverneur-général) de la régence d’Alger et de kapudan pacha (grand amiral). Il prendra également le titre de « sultan de Tunis » en 1534 après la prise de la ville. Kheiredine est le frère cadet d’un autre marin connu, Aroudj Rais.
Salim Bey
La star turque Engin Tan, (à droite) le héros de la célèbre série « Artugul » dans le rôle de « Barbaros »https://www.youtube.com/watch?v=b9Rt_StzjpM
Hazel
Siz hangi hakla Ulaş’ı ve Engin’i paylaşıyorsunuz bakın sizin yüzünüzden bizim de başımız belaya girecek yapım şirketi size dava açacak haberiniz olsun lütfen o fotoyu silin ve bir daha da yapımcı şirket paylaşmadan da siz paylaşmayın…
Mellah hocine
« Le MAK, Mehenni, instruments franco-sioniste, de déstabilisation et de réserve. » ne fut pas ouvert aux commentaires , mais un sujet pareil sur un feuilleton turc peut être commenté. Dommage.
Sur la Kabylie ,ou sur le MAK , un article datant de 2012 renaît de ses cendres et de nos jours, on assiste au retour aux vieux réflexes racistes ou régionalistes de la part des courants ou clans islamo-arabistes qui nichent dans les hautes sphères du régime. D’ailleurs après 1962, date de libération du joug colonial, un Ben Bella nassirien jusqu’à la moelle déclara de la tribune de la présidence dont il s’était appropriée que «nous sommes des Arabes, des Arabes, des Arabes !», affichant ainsi avec une telle violence verbale que les Berbères en général et les Kabyles en particulier étaient des citoyens de second degré dans leur propre pays. Cette énième gifle avait enfin fait son effet au sein des Kabyles, du moins pour quelque temps. Car en 1963, Aït Ahmed et le colonel Mohand Oulhadj reprirent le maquis pour relibérer l’Algérie. Pour désunir les Kabyles et casser cette révolte, Ben Bella avait alors recouru avec une grande malignité au patriotisme kabyle. En provoquant une fausse guerre avec le Maroc, le régime de Ben Bella avait réussi à vider la Kabylie d’une partie de ses combattants (le colonel Mohand Oulhadj et ses troupes s’étaient dépêchés aux frontières algéro-marocaines). L’autre partie, restée avec Aït Ahmed, subit alors une véritable descente punitive où des centaines de combattants épargnés par les feux de l’armée française étaient tués.
Que reste il alors de cette relation d’exclusion de la Kabylie ? Il reste le développement d’un extrémisme politique avec la naissance d’un mouvement ,indirectement , créé et utilisé avec une diabolisation maladroite.
Quant à ce feuilleton turc , l’Algérie ne doit pas faire l’éloge d’un colonisateur car Les Barberousse sont au début quatre frères, nés d’un Albanais converti à l’islam. Leur nom vient de la barbe rousse que porte l’aîné, Aroudj .Peu au fait des lois de l’hospitalité, Aroudj exécute le roi d’Alger dans son bain et pourchasse ses fidèles. Les corps des notables sont pendus aux remparts. Aroudj poursuit ses adversaires jusqu’à Tlemcen. Mais le roi berbère de cette ville est allié au gouverneur espagnol d’Oran qui surgit avec ses troupes, chasse Aroudj de Tlemcen et finit par le tuer.
La présence des turcs , en ce qu’on appelle l’ Algérie, fut une tranchée dans la société qui y vivait . Cette colonisation passa le flambeau à une autre colonisation encore plus destructive de l’identité des peuples qui y vivaient. Par la suite la France est venue consommer le reste en diabolisant et dénaturant tout ceux qui vivaient.
La plus grosse destruction fut cet antagonisme arabe-kabyle créé de toute pièce pour régner encore et encore . Heureusement , des hommes et des femmes braves et patriotes se soulever et pour mettre fin à cette usurpation d’un pays le plus beau et le plus riche de la méditerranée.
Aujourd’hui, on veut glorifier des colonisateurs et détruire des patriotes , dommage , dommage et dommage.