Le FFS participera aux élections locales et renonce à la politique de la chaise vide
DIA-10 septembre 2021: Le Front des forces socialistes (FFS) a décidé de participer aux élections locales anticipées (APC-APW) prévues le 27 novembre prochain. Il s’agit d’une décision plutôt attendue quand on sait que le FFS a toujours participé aux élections locales, alors qu’il a pour habitude de boycotter les présidentielles et législatives.
Le FFS étant un parti ancré dans plusieurs régions du pays, sa participation à des élections demeure sages d’autant plus qu’il dispose de plusieurs élus au sein des PAC et APW à travers le pays. Un éventuel boycott aurait eu un effet néfaste sur le parti et sa base militante. Le parti compte plusieurs élus locaux et plusieurs jeunes militants aspirent se porter candidats à ces élections.
La décision de participer à ce rendez-vous électorale a été prise ce vendredi, lors d’une session extraordinaire de son conseil national.
« Le conseil national du FFS décide à l’unanimité la participation du parti aux prochaines élections locales anticipées, convoquées pour le 27 novembre prochain », a annoncé le parti sur son site officiel, précisant que les conclusions de cette session extraordinaire feront l’objet d’une conférence de presse qui sera animée samedi au siège du parti.
A l’ouverture de cette session, le Premier secrétaire national du parti, Youcef Aouchiche, avait indiqué que le FFS « devra aborder la question des élections locales anticipées, prévues le 27 novembre prochain, avec lucidité, responsabilité et sens inouï de patriotisme ».
Il a ajouté qu’à travers toutes ses participations aux élections locales, le FFS « aspirait à faire de ses mandats électoraux, ses politiques et programmes de gestion, des modèles de bonne gouvernance, de compétence, de crédibilité et de probité morale et intellectuelle ».
Il faut donc compter sur le plus vieux parti d’opposition qui aspire demeurer présents aux niveau des APC et APW.
Amir Hani
Mellah hocine
Il ne faudrait pas se voiler la face , la base populaire du FFS étant au niveau des wilayas de Tizi Ouzou , Bejaia Bouira et Bord, de ce fait ce parti ne voudrait pas laisser toutes ces APC et APW entre les mains de charognards et autres vautours pour dilapider et de structurer les communes. Par delà cette volonté , le FFS à compris que la nature à horreur du vide. Ce vide pourrait être comble par des professionnels de détournements.
Ho ciné Ait Ahmed -Allah irrahmou- disait :
» A chaque moment-clé de notre histoire nous avons été mis en demeure de choisir entre les instruments du politique et les illusions politiques. A chaque fois nous avons dit non aux illusions et avons mis en avant les instruments du politique..
» Le droit à la sécurité, au travail, au logement, à une scolarité de qualité, à une santé de qualité, à un environnement de qualité, à une vie culturelle de qualité sont des questions qui intéressent tout le peuple. Mais pour autant il serait vain de se mentir et de ne pas voir que le mur de la peur a été remplacé et aggravé au plus profond de la société par un mur de lassitude et de dégoût devant la vénalité et la vassalité des fausses élites imposées à l’ombre de la terreur, de la mafia politico-financière, des élections truquées, des médias sous haute surveillance..
L’autodétermination du peuple doit pouvoir s’inscrire en chaque chose petite et grande de la cité.
Pour que la politique redevienne un acte non coupé de la pratique citoyenne effective. Pour que chaque algérien apporte et assume sa part dans la construction et la sauvegarde de son pays. Une part qui ne peut se résumer au soutien apporté à une équipe de foot- ball ou à un drapeau accroché à un balcon.
LYES BOUINAT
Quel pouvoir ont les apc pour prétendre avoir un impact politique. je crois que la vérité c’est qu’après la mort de Da L’ho le ffs a été enfin infiltré. Le boycott sera quasi général surtout après l’agression qu’a subit la kabylie. Pas un seul kabyle ne croit à une agression du mak/rachad et tous pointent le doigt vers le pouvoir (à tord ou à raison). Le ffs vient de signer son arrêt de mort, parole d’un militant.