Le FFS répond à l’initiative positivement de dialogue du Président Tebboune
DIA-03 juin 2022: Le Front des forces socialistes (FFS) a répondu favorablement à l’initiative du président de la République Abdelmadjid Tebboune dans le cadre des consultations et du dialogue menés avec les partis politiques et les forces vives du pays.
Tout en restant attaché à sa principale proposition à savoir un « consensus national sur la base d’un dialogue inclusif », le FFS aura ainsi rompu avec la politique de la chaise vide en décidant de participer à la vie politique en Algérie.
C’est dans ce sens que le Président Tebboune a reçu ce jeudi le premier Secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, qui a indiqué dans une déclaration au sortir de l’audience, que le FFS demeurait « fidèle à ses principes fondateurs de dialogue constructif et d’opposition responsable », relevant que sa formation politique « ne ratait aucune occasion qui lui est offerte pour exprimer son attachement au projet d’édification nationale sur la base de la démocratie et de la participation effective de toutes les composantes de la société ».
Le premier Secrétaire national du FFS a affirmé que sa rencontre avec le Président Tebboune a permis de passer en revue « plusieurs points essentiels », citant notamment « les initiatives du parti pour un consensus national sur la base d’un dialogue inclusif » pour le traitement de toutes les questions nationales, politiques et socioéconomiques.
Relevant avoir « échangé avec le président de la République les vues autour de la situation internationale et régionale », M. Aouchiche a fait état d’une « convergence des vues » à ce sujet.
« Il importe aujourd’hui d’initier des mécanismes susceptibles de redonner confiance aux Algériens pour participer au processus d’édification nationale et faire face à tous les dangers qui guettent le pays », a-t-il ajouté.
La participation du plus vieux parti d’opposition à ce dialogue, initié par le chef de l’Etat, est de bon augure quant à la consolidation de la pratique démocratique en Algérie.
Amir Hani
Mellah hocine
A méditer ces déclarations de Hocine Ait Ahmed , Allah irahmou.
» D’abord, je suis de ceux qui ne séparent jamais la politique de l’éthique. Tout ce qui peut sauver une vie humaine, je le salue… Une vie humaine est un empire. Le second principe est qu’on ne peut pas blanchir comme ça, d’un trait de plume, ceux qui, des deux cotés, ont commis des massacres et des crimes.
À l’évidence, la grâce, le pardon ou l’amnistie devraient être l’aboutissement d’un processus politique et psychologique qui concerne les victimes et toute la nation algérienne. Une mesure judiciaire ne peut faire le printemps, ni ramener la sérénité dans les cœurs des victimes. Sinon cela serait tout autre chose qu’une amnistie.
En revanche, la solution politique que nous préconisons depuis toujours a justement pour but de créer les conditions d’un débat national qui va au fond des choses. » Plus jamais ça » en sera l’enseignement historique. Le syndrome de la guerre civile en Espagne y a permis la réussite de la transition démocratique car il a responsabilisé et rassemblé l’ensemble des acteurs politiques sur le leitmotiv : plus de retour à l’horreur, plus de retour à la case départ.
Nous voilà donc devant la quadrature du cercle. Ce sera le cas aussi longtemps qu’il n’y aura pas un compromis librement discuté, un dialogue transparent qui associe la population, car le premier et le plus important des dialogues, c’est avec les Algériens qu’il doit se faire. Il faut sortir de la politique du mépris pour entrer dans une dynamique politique de paix. L’Algérie en sera, à juste raison, plus glorieuse d’elle-même, en ouvrant la porte du bonheur à son humanité..
nous avons été les premiers à appeler au dialogue et nous n’avons pas cessé de marteler qu’il faut organiser une conférence nationale. Malheureusement le pouvoir s’est saisi de tous notre vocabulaire pour le pervertir. Nous allons toujours au dialogue, mais lorsque les choses tournent à la supercherie, nous avons toujours eu le courage de claquer la porte. Cela nous coûte car nous respectons les gens et nous n’aimons pas les scandales. Mais cela nous coûterait beaucoup plus si nous ne sommes pas fidèles aux engagements pris vis-à-vis de la population..
Tout est dit et rien de plus.