Le Maroc finance-t-il l'UNESCO? Audrey Azoulay commet un grave conflit d'intérêts - DIA
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Le Maroc finance-t-il l’UNESCO? Audrey Azoulay commet un grave conflit d’intérêts

DIA-24 janvier 2023: La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a signé, mardi à Paris, un accord de renforcement de la coopération entre le Maroc et l’organisation onusienne dans plusieurs domaines, notamment celui de la préservation du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité.

« Nous savons tout ce que cette coopération entre le Maroc et l’UNESCO doit à l’engagement de Sa Majesté le Roi et de la famille royale », a affirmé Audrey Azoulay dans un discours, à l’occasion de la signature, avec la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, d’un Accord de partenariat entre l’UNESCO et la Fondation.

Seulement voilà, la présidente de l’Unesco a commis un grave conflit d’intérêt, puisque son père André Azoulay est le Conseiller personnel du Roi du Maroc Mohamed VI et de la princesse Lalla Hasna. La présidente de l’UNESCO est même née au Palais royal au Maroc, possède la nationalité marocaine et a effectué ses études aux côtés des enfants du Roi du Maroc dans le Palais royal à Rabat. Face à tous ses faits, la cheffe de l’Unesco aurait dû s’interdire de signer une convention ou un accord avec la famille royale marocaine, avec laquelle avec partage une relation familiale, et cela, pour ne pas tomber dans les interdits des conflits d’intérêt fixés par l’institution onusienne.

La Directrice générale fait même, la publicité pour l’organisation marocaine, mettant en avant aussi les découvertes archéologiques fondamentales réalisées au Maroc : le plus vieux fossile d’Homo sapiens à Djebel Irhoud en 2017 et les parures de la grotte de Bizmoune, qui ont ouvert de nouvelles perspectives sur les origines de l’humanité.

Il faut dire que cette complicité entre la présidente de l’Unesco, Mme Azoulay et la sœur du roi du Maroc,  Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’elle accompagne l’Unesco depuis 2016 dans ses actions visant notamment à sauvegarder les Océans et pour développer l’éducation à l’environnement ainsi que le travail fourni par la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat que la Princesse préside. Le Maroc finance-t-il l’institution onusienne ? En tout cas, la complicité entre la sœur du roi du Maroc et la présidente de l’Unesco est flagrante.

Pire, cet accord, a précisé Mme Azoulay, ne concerne pas le patrimoine marocain, mais ouvre de nouvelles perspectives pour le Maroc, non seulement au Maroc, mais aussi plus généralement en Afrique, qui est l’une des priorités stratégiques de l’UNESCO. Une menace à peine voilée contre le patrimoine algérien que le Maroc vise depuis quelques années comme la Fantazia….ou les bijoux berbères.

Pour précision, Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, qui a présidé, mardi au siège de l’UNESCO, en présence d’Audrey Azoulay, la signature d’un accord de partenariat entre les deux organismes. L’accord, a été signé par Ernesto Ottone, sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture, et Nouzha Alaoui, secrétaire générale de la Fondation. La Fondation et l’UNESCO s’engagent à mener une action primordiale au continent africain. Cette action commune consistera à mettre en œuvre la convention du patrimoine mondial sur les sites classés au Maroc et en Afrique. L’accord de partenariat prévoit également des programmes de renforcement des capacités des acteurs du patrimoine qui le gèrent et le préservent à Rabat, au Maroc ou en Afrique et enfin la participation aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO.

Amel Bouchaib 

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