Le ministre de la Justice Tabi précise : « La mort de Hakim Debbazi était « naturelle »
DIA-18 mai 2022: Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé mardi à Alger que la mort du détenu Hakim Debbazi était « naturelle » et que « le dossier du décès a été traité conformément aux lois de la République », soulignant qu’il « n’est permis à personne de faire de l’Algérie un fonds de commerce ».
Répondant à une question d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une plénière consacrée au débat du projet de loi organique définissant les modalités et mesures de saisine et de renvoi devant la Cour constitutionnelle, le ministre a indiqué que « toutes les procédures légales relatives au traitement du décès du détenu Hakim Debbazi, victime d’un malaise le 17 avril dernier et transféré le jour même à l’hôpital de Beni Messous où il a succombé après trois jours, ont été appliquées ».
Soulignant que les lois de la République ont été appliquées dans cette affaire, le ministre a précisé que « le corps du défunt a été autopsié pour déterminer les circonstances de son décès, le rapport du médecin légiste du 25 avril ayant conclu à une mort naturelle ».
« Le rapport du médecin légiste a été notifié à la famille du défunt et des responsables du secteur ont été chargés de présenter les condoléances à sa famille qui a accusé réception du rapport », a-t-il expliqué.
Le Garde des Sceaux s’est interrogé sur l’attitude de « certaines organisations des droits de l’Homme qui ont tenté d’exploiter cette affaire pour s’acharner contre les institutions de l’Etat et d’attenter à l’image de l’Algérie ».