DIA-24 juillet 2020: Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a cité l’exemple des « matches arrangés » dans le football quand il a évoqué le manque de contrôle et une concurrence déloyale entre les entreprises économiques en Algérie.

Il ne peut y avoir d’entreprises fortes quand la concurrence est déloyale, a fait observer le président. Et de poursuivre : « C’est comme si on aligne deux bonnes équipes (de football) qui vont s’affronter sur le terrain dans un match dont le résultat est arrangé car des arbitres ont été achetés à l’avance », a indiqué le Président lors de l’entrevue qu’il a accordée dimanche dernier à la presse nationale.

La chaîne TV El Heddaf a relevé cette sortie du Président, estimant qu’il a cité le football pour parler de manque de contrôle et de concurrence déloyale. En d’autres termes, le football en Algérie est mal perçu par les plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République qui parle « de matches arrangés » et « d’arbitres achetés ».

En ce sens, le football en Algérie est devenu un mauvais exemple et demeure le symbole de la corruption et des manœuvres malsaines. Autrement dit, les actuels dirigeants du football doivent partir afin de permettre d’assainir cette discipline sportive et donner ainsi l’occasion à des dirigeants intègres d’émerger.

Nassim Fateh