DIA-22 septembre 2020: Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé  que l’Algérie se dotera de « nouvelles institutions élues », après le référendum sur la Constitution, le 1^er novembre prochain.

Le Président de la République a fait part, au cours d’une entrevue avec des journalistes de la presse nationale, de son « souhait » de voir les citoyens « plébisciter le projet de révision constitutionnelle, pour passer directement à la révision de la loi portant régime électoral, laquelle sera soumise au parlement pour donner naissance, si possible, à de nouvelles institutions élues avant la fin de l’année ».

Cela confirme ce qui a été rapporté déjà par DIA, à savoir la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) et des Assemblées populaires communales (APC) pour organiser des élections législatives et communales avant la fin de l’année 2020.

En ce sens, quand le Président Tebboune parle de « moralisation de la vie politique » et « la séparation de l’argent de la politique », il fait allusion aux députés qui ont acheté leurs sièges au sein de l’APN. Les révélations de l’ex-vice-président de l’APN, Baha Eddine Tliba sur le marchandage institué par l’ancien SG du FLN, Djamel Ould Abbès, qui vendait les sièges à l’APN, confirment l’illégitimité de l’actuelle APN.

Aussi, la politique des quotas instituée au temps de l’ancien Pouvoir, fait que les sièges de députés ne sont pas acquis par les élections, mais par des quotas décidés par l’ancien Pouvoir pour soudoyer et acheter, pour ainsi dire, des partis politiques qui ont marché dans la combine.

Amir Hani