Le Président Tebboune met en avant la capacité du peuple à battre en brèche les intentions des courants suspects
DIA-05 juillet 2021: Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant, dimanche, la capacité du peuple algérien à battre en brèche les intentions des courants suspects et leurs manœuvres visant à attenter à la sécurité et à la stabilité du pays.
Dans un message adressé à la nation, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’Indépendance et de la jeunesse, le président de la République a soutenu que « le peuple algérien, qui a conforté sa glorieuse Marche par la référence du 1er Novembre, est en mesure de battre en brèche les intentions des courants suspects et leurs manœuvres visant à attenter à la sécurité et à la stabilité du pays ».
Il a souligné, dans ce sens, la détermination du peuple algérien à « affronter, résolument et énergiquement, tous ceux qui seraient tenter de s’attaquer à l’Algérie, forte par son peuple et son armée ».
« Le peuple algérien, qui célèbre aujourd’hui le recouvrement de la souveraineté nationale et qui puise dans le génie de ses enfants et dans le Hirak béni authentique, une foisonnante conscience nationale, demeure hautement vigilant quant aux intérêts suprêmes de la nation et aux repères jalonnant sa voie de fidélité vers l’unité et la gloire », a poursuivi le Président Tebboune.
Le président de la République s’est attardé sur la célébration de notre Glorieuse fête de l’Indépendance en ce 59e anniversaire qui fait revivre la date du 5 juillet 1962, une date qu’il a qualifiée de « jour mémorable de couronnement des luttes acharnées de notre peuple et de son héroïque combat à travers l’histoire et nous donne l’occasion de méditer les idéaux et principes nationaux sacrés ».
Et d’ajouter: « Des idéaux et principes à la consécration desquels s’est vouée une génération de pionniers du Mouvement national et à la perpétuation desquels ont, résolument, veillé nos Chouhada et nos moudjahidine en menant une guerre féroce dans laquelle le colonisateur abject a mobilisé les plus redoutables armes massacre, de brutalité et de destruction ».
Le Tout-Puissant nous a gratifié de beaucoup plus que d’autres nations et pays, notamment de ce qui fait la fierté et la grandeur des peuples, et j’entends par la, des épopées et des gloires qui appellent à renforcer davantage la conscience quant à l’importance de notre legs historique et de son lien avec le présent et l’avenir de la Nation et à oeuvrer, avec clairvoyance et sans concession, au traitement des questions relatives à la Mémoire nationale au mieux de ses droits découlant de ce qu’elle a subie comme tragédies effroyables et crimes horribles infligés par le colonialisme, a poursuivi le Président Tebboune.
Par ailleurs, le président de la République a affirmé que « le respect des engagements que nous avons pris et sur la base desquels nous avons établi un programme et des priorités au service du peuple, continuera à guider résolument nos pas vers les objectifs escomptés, avec le soutien des fidèles patriotes aux principes novembristes, pour la lutte contre la corruption, la moralisation de la vie publique, l’encouragement de l’esprit d’initiative et de l’investissement, la création de la richesse et la consécration de la citoyenneté, du civisme et de la fierté de note identité et de de notre appartenance ».
« La voie de la loyauté aux Chouhada et à notre serment envers le valeureux peuple algérien demeure, elle, inébranlable, en dépit de ceux qui se sont laissés entrainer vers la propagande et la désinformation, notamment ceux dépourvus d’objectivité et de probité, et qui ne lésinent pas à porter atteinte à l’Etat et à ses institutions », a-t-il poursuivi.
S’agissant, dans un contexte lié, des élections législatives organisées par l’Algérie en juin dernier, le Chef de l’Etat a soutenu « nous avons franchi, il y a moins d’un mois (le 12 juin dernier), un pas important dans la démarche nationale de redressement global, qui repose sur une méthodologie progressive et un impératif d’efficience, qu’il s’agisse du rétablissement de la confiance et de la crédibilité des institutions de l’Etat ou des défis multiples sur les plans économique et social ».
Louant les efforts des acteurs de la scène politique et de la société civile et de toutes les volontés ayant contribué à la tenue des élections législatives dans le cadre de la concurrence politique loyale, le président Tebboune a rendu hommage à l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), et aux autres corps de sécurité pour avoir veillé au déroulement de cette échéance dans un climat de quiétude et de sérénité.
Le président de la République s’est dit convaincu que l’organisation des législatives anticipées a été un pas décisif sur la voie du parachèvement d’un processus pertinent et irréversible offrant au peuple de prometteuses perspectives pour élire ses représentants, exercer sa souveraineté populaire à travers les urnes, conformément aux règles de la démocratie réelle.
Mellah hocine
Décidément , on ne veut pas sortir de ces accusations sans fondement, en pointant du doigt des forces occultes qui veulent déstabiliser l’Algérie. Quelles sont ces forces occultes ? Quel est cet Algérien lambda qui voudrait du mal à son pays ? L’Algérie est UNE ET INDIVISIBLE et tous les Algériens se reconnaissent dans cette optique, même s’il existe une mouvance indépendantiste , ce qui reste qu’une opinion et une idée et les idées se combattent par des idées . Un dialogue entre algériens est necessaire et indispensable afin de lever une bonne fois pour toute les ambiguïtés. Ces ambiguïtés qui touchent même à notre histoire qui a été mille fois occultée au profit d’intérêts personnels.
J’ai relevé ce texte d’un quotidien daté du 03 juillet 2021 :
Les registres de l’histoire sont clairs : c’est bien le 3 juillet 1962 que l’Algérie accédait officiellement à l’indépendance, dans la foulée de la proclamation des résultats du référendum d’autodétermination organisé le 1er Juillet 1962. Le choix du 5 juillet pour fêter la libération est dicté uniquement par le désir d’effacer symboliquement la date de la chute d’Alger, un triste 5 juillet 1830.en faisant coïncider la libération avec la date qui marquait la chute d’Alger, un triste 5 juillet 1830, entre les mains du maréchal de Bourmont.
Moi je dirais que nous fêtons le 5 juillet pour fêter l’entrée des français en Algérie en 1830..
L’Algérie peut elle être réellement indépendante et faire fi de tout ce qui la lie à la France ?
Merci aux historien de bien vouloir remettre le train Algérie sur les rails d’une vraie indépendance.
Nadri
Ya Mellah hocine, les Algériens sbires (non lambda) sont bien connus de tous les Algériens et vous les connaissez également et vous savez aussi pourquoi ils veulent tous les maux à l’Algérie. RACHAD et le MAK en sont les premiers et il y bien d’autres cachés derrière le burnous de la démocratie à laquelle ils crurent pas.
Mellah hocine
Mr Nadri, d’abord je n’ai jamais fait allusion a ces mouvances , de plus que représentent elles , combien sont elles ? Des strictes minorités politiciennes qui s’érigent le droit d’étaler leurs opinions sans plus . Et les opinions restent que des opinions , le seul moyen de les combattre c’est leur opposer une autre voie salvatrice qui ne met aucun algérien sur la marge. La marginalisation reste un effet qui peut se retourner contre soi. Pourtant l’Algérie est admirée et en tout cas respectée dans le tiers-monde, dont elle est devenue très tôt un des chefs de file, mais l’ »expérience algérienne de développement social, longtemps considérée comme un « modèle », est désormais dénoncée comme un « anti-modèle » par des États qui ont opté pour le libéralisme .Les institutions,algériennes fortement inspirées du système français, ne sont guère adaptées aux besoins d’une société soucieuse de faire valoir ses revendications nationales et sociales. La façon dont s’est effectué ce développement accéléré a eu aussi plusieurs conséquences sur le plan social. Le secteur privé a bénéficié des retombées de l’industrialisation de sorte qu’il s’est constitué une bourgeoisie qui n’existait pas à l’indépendance. Or elle ne se contente pas de « faire de l’argent » et de bien vivre, mais commence à avoir des ambitions politiques. Soucieux d’aller vite avec un maximum d’efficacité, le pouvoir algerien avait également fermé les yeux sur les pratiques de certains ministres ou de hauts fonctionnaires, : la corruption qui en est résultée est désormais une gangrène difficile à guérir. De tout ce mal est né cette marginalisation qui touche même aux régions notamment la Kabylie qui ne cesse de souffrir de la paupérisation de tout genre , oui de tout genre . Que faire , sinon organiser une conférence nationale pour avoir un consensus général impliquant toutes les catégories socio-politiques que compte l’Algérie. La stabilité du pays en dépend énormément.