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Le prix du pétrole baisse suite à une réduction de la prime de risque géopolitique

DIA-24 avril 2024: Les cours du pétrole ont terminé en baisse, mercredi, fragilisés par la faible demande d’essence aux États-Unis, ainsi que par une réduction de la prime de risque géopolitique. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a cédé 0,45%, pour clôturer à 88,02 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a abandonné 0,65%, à 82,81 dollars.

La séance avait démarré dans le vert, avant de virer au rouge, les opérateurs « abaissant de plus en plus la prime de risque géopolitique », qui avait grimpé après les attaques réciproques entre l’Iran et Israël, selon Robert Yawger, analyste de Mizuho.

« Les gros titres sur Gaza ou sur le Hezbollah ne vont pas suffire » à porter les cours, a-t-il estimé. « On se concentre sur la désescalade entre l’Iran et Israël », a expliqué Robert Yawger. « Tant que cela reste ainsi », l’effet de la situation au Moyen-Orient va continuer à s’estomper, selon lui.

Le marché a ensuite réagi à la chute inattendue des stocks américains de brut, qui se sont affaissés de 6,4 millions de barils la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), alors que les analystes tablaient, en moyenne, sur une hausse de 2 millions de barils.

Cette surprise a fait sursauter les cours, mais brièvement, avant un nouveau fléchissement.

« Le chiffre principal était plutôt de nature à soutenir les cours, mais celui de la demande d’essence, pas vraiment », a signalé Robert Yawger.

Les volumes de carburant livrés au marché américain, indicateur implicite de demande, se sont contractés de 2,7% sur une semaine.

Ils sont inférieurs de 11% à leur niveau de l’an dernier à la même époque.

Quant au taux d’utilisation des raffineries américaines, il n’est que de 88,5%, contre 91,3% il y a un an.

« Si vous n’avez pas besoin de pétrole pour faire plus d’essence, vous allez devoir le stocker », anticipe Robert Yawger, ce qui devrait provoquer une hausse des réserves dans les semaines à venir, à moins d’un réveil de la demande.

« On est à cinq semaines du début de la saison des déplacements (aux Etats-Unis) et la demande est faible », a insisté l’analyste.

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