Le « Raï, chant populaire d’Algérie » classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco
DIA-01 décembre 2022: L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit, jeudi à Rabat, le Raï (chant populaire d’Algérie), sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Cette inscription est intervenue lors de la 17e réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat jusqu’au 3 décembre prochain.
L’Algérie compte, avec le classement du genre Raï, 9 éléments inscrits sur la liste du patrimoine mondial, à savoir Ahellil du Gourara, le costume nuptial de Tlemcen (Chedda), la célébration du Mawlid Ennabaoui (S’boue) à Timimoun, Rakb Ouled Sidi Cheikh, la cérémonie de la Sebeïba, en sus de trois éléments en commun avec des Etats limitrophes, « imzad », « couscous » et » calligraphie arabe ».
L’inscription du Raï par l’Unesco, « un acte décisif de reconnaissance par le monde »
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, s’est félicitée, jeudi, de l’inscription par l’Unesco du Raï, « Chant populaire algérien », sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, considérant cette consécration comme « un acte décisif de reconnaissance par le monde à l’endroit de ce genre culturel, artistique, poétique, musical et chorégraphique ».
S’exprimant par Visio-conférence lors de la 17e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat jusqu’au 3 décembre, la ministre a présenté « au nom de l’Algérie, du Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, du gouvernement et du peuple algérien, tous ses remerciements à l’Unesco pour cette inscription du Raï, chant populaire d’Algérie, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ».
Elle a également présenté les vifs remerciements de l’Algérie au « Comité inter-gouvernemental, ainsi qu’à l’Organe d’évaluation pour leur expertise rigoureuse, juste et objective, ayant conduit à cette reconnaissance internationale », exprimant aussi la reconnaissance de l’Algérie aux Etats qui ont soutenu cette candidature, ainsi qu’au Secrétaire à la Convention, pour tous les efforts et le travail accomplis dans l’échange, l’écoute, l’accompagnement et l’inclusion ».
L’inscription du Raï, chant populaire d’Algérie, « constitue pour mon pays un acte décisif de reconnaissance par le monde à l’endroit de ce genre culturel, artistique, poétique, musical et chorégraphique qui se donne à voir, à comprendre et à apprécier comme un message de partage, d’amitié, d’amour, et de paix, (…) offert au monde et à l’humanité », poursuit la ministre.
La ministre a, par ailleurs, réitéré « l’engagement de l’Algérie en faveur de tout ce que l’Unesco entreprend pour la Culture, le Patrimoine culturel et les Arts », soulignant que « l’Algérie accueille avec fierté et honneur le Centre de catégorie 2, dédié au patrimoine culturel immatériel de tout le continent africain, auquel nous continuerons d’assurer tous les moyens nécessaires à son déploiement ».