Législatives : week-end pour les partis politiques - DIA
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Législatives : week-end pour les partis politiques

DIA-26 mars 2017: Comme chaque week-end, les partis politiques ont investi le terrain dans la perspective des élections législatives du 4 mai prochain. Il est vrai que la campagne électorale n’a pas encore débuté de manière officielle, mais cela n’a pas empêché les différentes formations politiques de mobiliser leurs bases respectives, militants et sympathisants pour se déployer d’ores et déjà sur le terrain.

A l’évidence, chaque parti y va de son discours et de ses arguments pour défendre ses chances aux prochaines législatives. Le Front de libération nationale qui veut intimider ses concurrents en étant la première force politique du pays, a affirmé ce samedi à Médéa par la voix de son secrétaire général, Djamel Ould Abbes qu’il raflera la majorité des sièges du futur Parlement et confortera ainsi sa position de première formation politique du pays.

Le FLN veut tout «rafler»

Pour Ould Abbes le FLN ne va pas se contenter d’une victoire relative à ces élections, mais vise à remporter la majorité absolue des sièges de l’Assemblée populaire nationale.

«Notre objectif est de gagner ces élections et d’assurer une large victoire du parti lors de ces échéances électorales», a-t-il affirmé, devant les candidats du parti, les appelant à travailler en rang serré et à privilégier l’action de proximité.

L’économie pour le RND

Le Rassemblement national démocratique (RND) qui est la deuxième force politique du pays, focalise son discours sur les aspects économiques, mettant en avant son engagement à maintenir les avantages fiscaux et parafiscaux destinés à la promotion et au renforcement de l’investissement productif de biens et de services.

Pour le RND, la crise actuelle ne doit pas entrainer les mêmes conséquences de la crise financière des années 1980 et 1990 qui a notamment généré une rupture de la dynamique de développement économique du pays, précisant que ses députés œuvreront au maintien des avantages fiscaux et parafiscaux destinés à la promotion de l’investissement, y compris les avantages du régime de la convention et la bonification de 2% sur les taux d’intérêts des crédits à l’investissement dans tous les secteurs.

MPA pour une participation massive

Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes qui ambitionne dedevenir la 3e force politique du pays a appelé les citoyens à participer massivement aux prochaines élections législatives en élisant librement leurs représentants.

«Une forte participation aux élections est synonyme de crédibilité et de légitimité des élus qui représentent le peuple au parlement», a-t-il affirmé,  soulignant que le véritable sens de la démocratie et le droit du peuple à choisir ses représentants, qu’ils soient issus de partis proches du pouvoir ou de ceux de l’opposition.

Le FFS attaché à la reconstruction d’un consensus national

Dans le même sens, le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a indiqué que l’élection d’un parlement fort ne peut se faire qu’avec une large participation des citoyens aux élections législatives.

Bouchafa tient aussi à l’engagement de son parti pour la reconstruction d’un consensus national visant l’édification d’une Algérie libre et démocratique.

Les islamistes soufflent le chaud et le froid

Le même discours est développé par le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, qui a appelé depuis Constantine à une participation massive aux législatives pour «consacrer les principes de la réconciliation nationale et ficeler les soubassements d’un consensus national solide».

Il a aussi insisté sur l’importance de défendre le projet civilisationnel de l’Algérie. Par ailleurs, le président du Mouvement El Islah qui a appelé la presse à participer à la réussite des prochaines élections législatives à travers une couverture médiatique neutre et objective, a souhaité que la prochaine campagne électorale soit un espace de débat et de concertation fructueux entre les différentes parties soucieuses de l’intérêt du pays et du peuple algérien.

L’alliance du Mouvement de la société de la paix (MSP) a également soutenu que les prochaines législatives constituent une occasion pour créer le changement susceptible d’assurer la stabilité. Le président de cette alliance, Abderrazak Mokri et le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra ont souligné que les élections sont une occasion pour créer le changement démocratique en Algérie assurant la stabilité et permettant de réformer la politique économique et de faire sortir le pays de la situation difficile engendrée par la régression des ressources financières suite à la baisse du prix du pétrole.

Pour sa part, le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a mis l’accent à partir de Ouargla, sur une campagne électorale propre au niveau du discours devant réunir les algériens, et non les opposer. Il leur appartient ainsi d’œuvrer en toute responsabilité à la réussite de la campagne, qui ne pourra en fin de compte n’être qu’un autre succès de l’Algérie, a-t-il soutenu.

Pour le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah qui était à Jijel, les prochaines législatives constituent une «consécration des principes de la démocratie» et constituent aussi « une occasion au peuple algérien d’élire ses représentants parmi les plus qualifiés et aptes à assumer des responsabilités et concrétiser le principe de la citoyenneté».

PT : non aux complots contre l’Algérie

 Idem pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui a relevé l’importance d’une participation massive aux législatives pour faire face aux «complots visant la déstabilisation de l’Algérie». Elle a insisté sur la nécessité de convaincre le citoyen de participer à l’échéance du 4 mai en vue de préserver les acquis recouvrés en particulier, la sécurité et la stabilité.

De son côté, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé que les discours de la campagne électorale doivent être dénués de toute forme de diffamation,  divulguant les vérités sans déformation.

ANR : un discours sans saveur

Il a tenu à souligner  dans ce contexte, que «l’ANR n’a ni ennemis, ni adversaires, seulement des concurrents au service du pays», précisant que le discours de son parti «reposera sur le travail de proximité et les réseaux sociaux, avec respect et complémentarité des missions des organismes partenaires, à savoir l’administration et la Haute instance indépendante de surveillance des élections».

Mohamed Nassim

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