Les algériens ont manifesté en masse pour célébrer le 2e anniversaire du Hirak
DIA-22 Février 2021: Les algériens ont célébrer le deuxième anniversaire du Hirak à travers l’organisation de manifestations populaires dans différentes wilayas du pays, bravant le covid, le froid et la présence en grand nombre des forces de sécurités.
Les algériens ont marché à Oran, Tizi-Ouzou, Bejaia, Sidi Belabbès, Sétif, Annaba et bien sûr Alger pour célébrer ce 2e anniversaire de la révolution du sourire. Criant des sloguants « Djazair Hora, démocratia », « Dawla Madania, machi Askaria », les manifestants ont imposé leur voix et leur engagements.
A Alger, quadrillé de bon matin par des dizaines de barrages filtrants, n’ont pas empêché des dizaines d’algériens de marcher vers le lieux mythique de la grande poste. Ils sont venus des quatre coins de la capitale pour se rejoindre.
Malgré un dispositif policier imposant déployé le long de la rue Didouche Mourad et les ruelles adjacentes, les manifestants se sont regroupés à partir de 10h pour se diriger vers l’épicentre de la capitale, la Grande poste.
Scandant « Nous sommes de retour, le Hirak n’est pas mort »‘, les manifestants ont rejoint la place Audin avec une large banderole » Yetnahaw Gaâ ».
Pour rappel le 22 février 2019, il y a deux ans débutait un puissant mouvement populaire de protestation avait secoué l’Algérie toute entière, en réaction à l’officialisation de la candidature du président d’alors, Abdelaziz Bouteflika, à un cinquième mandat.
AMIR HANI
Mellah hocine
Source et référent constitutionnel impérissable. Jamais depuis “l’indépendance confisquée”, le projet politique de la Soummam n’a suscité autant d’aspiration, adhésion et réflexions. Pierre angulaire de l’État républicain, apanage des textes constitutifs des démocraties modernes, pour l’Histoire, le congrès du 20 août 1956, par ses résolutions d’émaciation et immuables principes, constitue un sommet de la réflexion politique.
Texte fondateur, miroir d’un destin éblouissant assassiné le 27 décembre 1957 à Tétouan, la Soummam enseigne que la protection des libertés, à commencer par la liberté d’expression, de manifester, doit être sauvegardée. En somme, la liberté de penser et d’agir en contre-pouvoir. En cela, l’emprisonnement des manifestants, acteurs politiques et journalistes est un reniement caractérisé de l’esprit soummamien. Maintenir en prison Khaled Drarni, c’est prendre en otage un vent insaisissable, inscrit dans la durée. Et aggraver l’arbitraire.
Être libre ce n’est pas se débarrasser de ses chaînes, c’est de vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres” (Nelson Mandela).